Vous le disiez
C’est ainsi, le conseil Constitutionnel a validé le projet de réforme des retraites en censurant les cavaliers.
A noter que seuls ces derniers donnaient un peu de pommade à cette régression sociale.
Le bâton oui, le baume non.
D’autant plus que la demande de référendum a été rejetée.
Le peuple est de nouveau muselé.
Ceci dit, les membres du conseil constitutionnel ont plus de 70 ans pour les plus connus.
Ils touchent plus de 13 000€/mois, le président 15 000, et cette rémunération peut se cumuler avec une pension de retraite.
Alors, sans doute ne voient-ils pas l’intérêt de laisser partir les salariés si jeunes.
Maintenant, chacun se demandera à quoi bon élire des députés puisque le gouvernement peut se passer de leurs paroles.
Il paraît que l’on est encore en Démocratie.
Certes, le peuple pourra donner son avis lors de prochaines élections.
Mais c’est la porte ouverte à l’extrême droite ; la disparition programmée de la vraie Démocratie.
Le réélu n’en a cure ; il s’est précité de la faire promulguer en catimini dès 3 heures du matin la nuit suivant la décision de ceux qui se crient sages.
Jamais, cela n’a été aussi rapide ; même celui qui se croit tsar en sa Russie totale n’a pas fait mieux.
Il se veut maître des horloges qui a plongé la France dans la régression sociale.
Il a voulu aller très vite pour passer à autre chose.
Je connais des français qui, eux aussi, voudraient pouvoir aller vite pour passer à autre chose.
Nous avions les ravis de la crèche pour nous détendre un peu, nous avons désormais les blessés des crèches pour faire peur aux parents.
Étant donné que partout comme ailleurs dans les services publics, l’état n’assure pas la garde des enfants pour permettre aux couples de travailler sereinement, le privé s’en est chargé.
Et, comme toujours, avec le privé seul compte le bénéfice à la fin de l’année.
Et ce n’est pas un coût de garde mensuelle de plus de 1 500€ qui les empêchera de réduire toujours plus leur effectif pour que soit corrigés les enfants confiés.