Problème de toujours
Ces migrants posent un vrai problème. Avant, malgré une résistance non feinte, il fallait bien les accepter puisqu’ils étaient les plus forts.
Nos systèmes de défense étaient tellement efficaces que les bombes voisines n’avaient que faire de nos lignes de défense imaginaire.
Pourtant, il a fallu l’aide des non résistants pour que ces envahisseurs s’incrustent.
On les appelait les collaborateurs pour ne pas les confondre avec nos ennemis d’extérieur.
Nous mêmes, d’ailleurs, en avions pris bonne mesure en allant investir dans les pays autrement plus faibles.
Et par bonheur, dans ces sols désertiques, il y avaient des minerais à extraire par les bras forts restés sur place.
Les plus costauds étaient embarqués par la joyeuse compagnie pour satisfaire déjà des travaux que les sur place ne voulaient pas faire.
Le temps a fait que les mœurs étaient moins violentes.
Aussi, le territoire français s’est montré plutôt accueillant car ce temps n’avait pas réussi à satisfaire ce manque de bras nécessaire au bon développement du pays.
Et puis, les régimes alentours étant tout à tour plus autoritaires, voire sanguinaires, être la nation salutaire ne pouvait que permettre un bon rayonnement mais rien à voir avec le nucléaire.
Nous avons accepté nos voisins directs chassés de leurs terres.
Puis ce fut d’autres plus éloignés, mais risquant leur vie également s’ils restaient au sein de leur nation.
Mais, en France, quelques résistants voulant bouter hors de nos frontières, ces gens qui prennent nos emplois que les français de souche ne voulaient pas.
C’est toujours la même rengaine servant d’excuse.
Aujourd’hui, retour su quasi plein emploi.
Le vieux refrain des allocations ressurgit fort à propos.
Et tant pis si la balance générale penche en leur faveur.
Il n’y a qu’à écarter les mauvais pour quelle soit encore plus meilleure, plus positive.
Oui à leurs médecins, non à leurs chômeurs, somme toute…