Le comportement humain est trop souvent déroutant, ce qui devrait être une fête se transforme en déluge de violences. Il y a l’effet de masse, de foule, un premier a un comportement déviant qui entraîne le reste de cette masse humaine dans la déviance.
Comme des moutons, un premier tombe dans un ravin et les autres suivent. C’est complément idiot.
Nous avons vu en France (et peut-être ailleurs) ce comportement violent, sans raison, à la suite de match de foot de la coupe du monde au Qatar, tout cela pour fêter une victoire (non, je ne citerai pas les équipes qui ont gagné et ont provoqué cette violence, sans le vouloir, malgré eux).
L’équipe d’un pays gagne, c’est positif pour ce pays, surtout si c’est une équipe de foot que l’on n’attendait pas gravir les différents stades de la coupe du monde de foot, la violence qui en découle ternie cette victoire.Cette année, des équipes inattendues ont montré que tout était possible.
Le foot, la coupe du monde et le Qatar ne m’intéressent pas, mais BRAVO à ces équipes inattendues.
Que les supporters fêtent la victoire, qu’ils descendent dans la rue, chantent, hurlent, bloquent la circulation jusqu’à pas d’heure. C’est naturel.
Mais qu’ils cassent des vitrines, brûlent des voitures, pillent des magasins … ça n’a pas de sens et c’est triste pour leur équipe de foot nationale, pour leur pays.
L’image que l’on va retenir en France, n’est plus la victoire de leur pays au mondial de Foot, mais ce comportement violent qui n’a aucun sens.
Pourtant, ce déchaînement de violence est probablement dû à un effet de masse. Il suffit qu’un individu lance une pierre contre une vitrine, casse un « truc » pour qu’il y ait cet effet d’entraînement du reste de la foule dans la violence.
L’effet « mouton de Panurge » issue d’une œuvre de François Rabelais : « Soudain, je ne sais comment, le cas fut subit, je n’eus loisir le considérer, Panurge, sans autre chose dire, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons, criants et bêlants en pareille intonation, commencèrent se jeter et sauter en mer après, à la file. La foule était à qui premier y sauterait après leur compagnon. Possible n’était les en garder, comme vous savez du mouton le naturel, toujours suivre le premier, quelque part qu’il aille. Aussi le dit Aristoteles, lib. IX, de Histo. animal. être le plus sot et inepte animal du monde. »
Un mouton est jeté à l’eau et les autres moutons, sans se poser de questions, sautèrent à leur tour.
Dans le cas de ces supporters casseurs, un seul commence à casser quelque chose et les autres, sans se poser de questions, sans mesurer les conséquences de leurs actes (se faire arrêter et passer en justice), deviennent des casseurs … des moutons de Panurge.
Et on ne retiendra plus, l’équipe nationale de tel pays à gagner, mais les supporters de l’équipe nationale de tel pays sont des casseurs.
C’est triste et idiot.