La droite nouvelle dans son renouveau menace de faire son retour extrême.
Les anciens cadors d’une droite mesurée, plus tranquille, plus souple, ont rejoints les éléphants d’une gauche qui ne voulaient pas s’en aller retrouver le cimetière qui les attend.
Alors tous, ils préfèrent suivre ce maure de premier de cordée désigné par lui-même, le cimeterre au poing.
Il veut faire comprendre, toute générations confondues, ce qu’un ancien banquier de race affaires a à dire et pour notre malheur, parfois à faire.
Son social à lui est qu’il ne veut pas de pauvre sauf s’ils sont de paillasson.
Alors, il ne les voit, ne les conçoit même pas.
Il peut à loisir les écraser, s’en essuyer les pieds comme un autre le faisait de ses mains.
Les pauvres, ça pue, polluent et font du bruit.
En plus, ils ne veulent même pas consommer français les bougres.
Auraient-ils honte de sale boulot qu’on leur fait faire ? Mais non, ces gens la n’ont aucune conscience.
c’est bien connu, ils battent leur femme comme il ne le ferait pas de leurs chiens.
Alors, les ressuscités d’une droite croyante en elle-même décident de se déchirer une dernière fois pour désigner celui, car dans ce monde là, il n’y a plus celle, qui se vêtira des oripeaux de l’inconvenance.
Pourtant, ces combattants d’un autre siècle ont bien du mérite à défaut de vrai courage.
Ils ont l’audace de vouloir faire plus droite que ceux, déjà bien installés, qui ont déjà conquis les régions et autres dessertes d’autocars puisque le rail n’y arrive pas.
Et c’est bien là le souci d’une population obligée de rogner son pouvoir d’achat pour s’obliger à aller au turbin dès le lever du jour au son des cloches d’église si populaires.
Et, il paraît que dans ces milieux la, le coq chante à tue-tête « ha, ça ira, ça ira »…