L’occasion fait le larron
J’avais l’occasion lors de formations au sein de l’école supérieure du commerce que sur le plan marketing, mettre en place une tactique communicative pour faire connaître la valeur d’une lessive pour la ménagère, devenue d’ailleurs depuis, le « ménagère », ou celle d’un avion pour un(e) militaire chevronnée partait rigoureusement du même principe.
Tout cela pour dire qu’il s’agisse de bombe à raser la barbe ou les bâtiments d’un village, c’était carrément du pareil au même.
C’était tellement sensible que les gars, l’on ne sait pas s’ils étaient de la marine, ayant fait fièrement polytechnique, on les comprend, ont claqué la porte des cours ne supportant pas une telle infamie.
Pourtant, à y regarder de plus prêt, les services des impôts s’y mettent rigoureusement en voulant faire croire qu’ils étaient nos copains dans des clips publicitaires relativement bien léchés.
Sincèrement, j’adore les journalistes car ils me procurent mon lot d’informations quotidiennes.
Peu de nouveautés, voire de scoops, mais des récits qui pourraient faire de moi quelqu’un de qualité dans les dîners mondains de qualité si je m’y rendais.
Mais, franchement, j’en veux énormément à ces plates-formes télévisuelles d’infos continues qui ont besoin de n’importe quoi pour tenir leur temps d’antenne quitte à jouer la redondance à tout va.
Et, c’est ainsi qu’il transforme l’horreur de la guerre en un jeu vidéo.
D’autant plus virtuel que leurs images sont léchées, les commentaires convenus.
Mais quel plaisir d’entendre des sachants, chef d’état major en retraite ou hors service débiter leurs leçons à coup de canon pour dire en cachette qu’ils ne savent rien.
L’un a même osé dire que s’il savait il n’en dirait rien.
L’autre confirmant que les lois de la guerre n’ont pas le temps intemporel des besoins journalistiques.
Ils nous ressortent donc, les mêmes sottises lénifiantes d’autres sachant qui, du coup, étaient censés nous faire connaître les plaisirs de la Covid transformée par leurs soins en La Covid.