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Le stress de la période des fêtes de fin d’année

Un enquête Enquête IFOP / VoyageAvecNous.fr

L’esprit de Noël résiste-t-il au stress lié aux préparatifs et aux retrouvailles pas toujours souhaitées ? Pour de nombreux Français, les fêtes de fin d’année sont une période délicate à vivre, source de désaccords et de tensions au sein des couples. D’autant qu’en la matière comme dans bien d’autres aspects de la vie quotidienne, ce sont les femmes qui prennent en charge la plus grande partie des tâches à accomplir.

Sur le sujet, une enquête menée du 12 au 14 décembre 2022 par l’IFOP pour Voyage avec Nous par questionnaire auto-administré auprès de 1 500 personnes – dont 1 001 actuellement en couple – représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

  • ECHANTILLON : L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1001 personnes actuellement en couple.
  • MÉTHODOLOGIE : La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession et statut marital de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.
  • MODE DE RECUEIL : Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto- administré en ligne du 12 au 14 décembre 2022.

Les 2/3 des femmes en font plus à Noël que leurs conjoints

Comme dans bien d’autres domaines de la vie quotidienne, – tâches ménagères et soins apportés aux enfants notamment – la prise en charge de l’organisation des fêtes de Noël incombe en majeure partie aux femmes.

Elles sont en effet près des deux tiers (62%) à dire en faire plus ou beaucoup plus que leurs conjoints, ces derniers n’étant que 22% dans ce cas.

La notion de partage est quant à elle vécue différemment selon le genre des personnes interviewées : si près de la moitié (46%) des hommes jugent en faire à peu près autant que leurs conjointes, moins d’un tiers (31%) d’entre elles estiment que les tâches sont équitablement réparties.

À elle la déco et la cuisine, à lui le choix des alcools et l’ouverture des fruits de mer

Lorsque l’on rentre dans le détail des tâches en question, les stéréotypes de genre sautent aux yeux.

En effet, si les femmes sont 76% à s’occuper principalement de la décoration de la table, 63% à cuisiner le plat principal ou encore 57% à décorer le sapin de Noël, les hommes sont plus nombreux à s’acquitter seuls de choisir le vin et le champagne (55%), à ouvrir les fruits de mers (49%) ou encore à porter le sapin pour l’installer ou le désinstaller (46%).

Les tâches les mieux réparties au sein des couples lors des fêtes sont le choix du menu (53% des Français disent s’y pencher autant l’un que l’autre), débarrasser la table et laver la vaisselle (66% en font autant) et faire les courses alimentaires (47% les partagent).

Il n’en reste pas moins que lorsqu’elles ne sont pas effectuées à deux, ces tâches reviennent là encore plus souvent aux femmes qu’aux hommes : 28% d’entre elles assurent seules le rangement après le repas contre 5% des hommes, 45% font seules les courses contre 5% des hommes et 41% établissent seules le menu contre 4% des hommes.

Noël, source de désaccords au sein des couples…

Arrivée de l’hiver, fatigue accumulée, casse-tête de la préparation d’un moment que l’on espère réussi… L’organisation des fêtes de fin d’année se révèle être un sujet de tension au sein de nombreux ménages.

Près de deux sur trois (63%) indiquent ainsi avoir déjà eu des désaccords à ce sujet, les hommes étant plus nombreux (66%) que les femmes (60%) à en faire état. Et pour plus du tiers (37%) des personnes en couple, ces disputes surviennent souvent.

La première raison de dispute citée par les Français concerne le nombre ou la valeur des cadeaux offerts à des proches : 43% des femmes et 49% des hommes disent que cela a déjà été un motif de tension. Viennent ensuite le choix du lieu où va se dérouler le repas de Noël, source de désaccord pour 40% des personnes interrogées, puis, dans des proportions assez proches, la liste des invités (39%), le jour du repas de Noël (38%) ou encore le moment où s’échanger les cadeaux (31%).

Un repas et des dramas

S’il est idéalement associé aux retrouvailles et au bonheur partagé, le repas de Noël peut également se révéler un exercice périlleux, voire dévastateur, pour peu que de vieilles rancunes refassent surface après un apéritif plus arrosé qu’à l’habitude.

Afin d’éviter de type de déconvenue, deux Français sur trois (66%) préfèrent le cas échéant se retenir de dire ce qu’ils pensent aux autres convives et ainsi maintenir une harmonie de façade.

Autre source de tension identifiée, le fait de se forcer à aller fêter Noël chez des gens que l’on n’apprécie pas a déjà concerné plus de la moitié (51%) des personnes interviewées par l’IFOP.

Pour certaines, les relations sont telles qu’il n’est plus question de faire d’effort : 43% des Français ont ainsi décidé de ne plus fêter Noël avec certains de leurs proches pour incompatibilité d’humeur.

Peut-être parce qu’elles ont fait partie des 35% qui disent s’être déjà disputées avec d’autres convives lors des fêtes, situation qui fort heureusement n’arrive régulièrement qu’à 14% des répondants.

Une période stressante pour de nombreux Français

Qu’ils reçoivent à leur domicile ou qu’ils se déplacent dans la famille, nos concitoyens ne sont pas épargnés par le stress. Une tension qui affecte plus les femmes que les hommes.

Plus d’1 Français sur 5 se dit stressé à l’idée du déroulement des fêtes de Noël, notamment celles et ceux qui reçoivent des proches à leur domicile. 26% des personnes interrogées s’en inquiètent effectivement, les femmes (30%) plus que les hommes (21%).

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