Le coût du compteur communiquant Linky, fourniture et pose n’apparaît pas sur les factures mais il est bien inclus dans les taxes et contributions qui s’ajoutent à la consommation et toutes passibles de la TVA (Taxe à la Valeur Ajoutée), on se demande quelle valeur ajoutée en l’occurrence, pour « l’assujetti ».
Alors qu’un article du Parisien affirmant que les usagers allaient devoir rembourser le déploiement du compteur communicant Linky, malgré la promesse initiale des pouvoirs publics, le gouvernement a assuré le 2 juin que les consommateurs ne paieraient pas plus, sous-entendu pas plus que ce qu’ils paient déjà.
Ils ne paieront pas un coût supplémentaire dû à Linky a insisté la ministre déléguée à la transition écologique, à l’Assemblée nationale, en répondant à un député qui citait l’article du Parisien.
Elle a rappelé, qu’Enedis qui facture la consommation d’électricité exerce une mission de service public, rémunérée au travers d’un tarif d’utilisation des réseaux d’électricité, sous le contrôle de la Commission de régulation de l’énergie, la CRE.
Cette commission a vérifié que le coût total du projet sera inférieur au budget initial et que les économies des charges prévues seront bien au rendez-vous et donc inclus dans le tarif, c’est bien ce que nous avons compris.
La CRE avait bien prévenu en décembre d’une hausse du futur tarif d’utilisation des réseaux d’électricité représentant 15 euros de la facture annuelle d’un particulier à l’horizon 2024, mais elle attribuait essentiellement cette hausse à l’essor de l’énergie renouvelable, le raccordement des sites de production, le développement du véhicule électrique, sans parler du surcoût de l’EPR de Flamanville.
ENEDIS facture ce qu’on lui dit de facturer, sous le contrôle de la CRE, même si tout ça manque de transparence, du moment que c’est légal.