Jean-Luc Mélenchon l’avait laissé entendre avant l’élection présidentielle, qu’il ne se représenterait pas une fois de plus.
Même s’il semble en pleine forme, à 70 ans c’est peut-être raisonnable, il en aurait 75 ans lors de la fin du second mandat d’Emmanuel Macron.
Après son échec à la présidentielle, à seulement 400 000 voies du second tour, il joue sa dernière carte, en visant le poste de Premier ministre. Qui est le véritable chef du gouvernement, nous l’avons vécu lors des 2 cohabitations, sous la présidence de François Mitterrand, puis de Jacques Chirac.
Où le président conserve (mais ce n’est pas dans les textes) comme l’avait dit François Mitterrand « un domaine réservé » et laisse le reste au Premier ministre issu de la majorité de la chambre des députés.
Jean-Luc Mélenchon sait qu’il ne peut être avoir la majorité à la chambre avec son seul parti politique.
Alors que faire ?
S’unir avec d’autres partis politiques, plus ou moins compatible avec lui.
Cela a été fait et gagné 2 fois au XXème siècle en France.
En 1936, avec le Front populaire de Léon Blum (président du Conseil) et en 1981 avec l’Union de la Gauche de François Mitterrand (président de la République). La suite est une autre histoire.
Mélenchon réussira-t-il le coup de Blum ou de Mitterrand ? Nous verrons au mois de juin.
C’est peut-être ce qui provoque l’immobilisme du président fraîchement réélu, Emmanuel Macron dans le choix d’un nouveau Premier ministre.