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Gestion d’un sinistre corporel

D’une manière générale, la gestion d’un sinistre doit faire l’objet d’attentions particulières pour éviter toute erreur qu’elle soit au profit de la victime, telle fausse déclaration ou mauvaise évaluation, ou de l’assureur lui-même, telle expertise mal faite ou engagement de la mauvaise garantie.

Mais, dans l’assurance de masse, si un sinistre est personnalisé pour un individu nommé, il se répète suffisamment souvent pour engager des procédures de gestion « robotisées » permettant ainsi des réductions de coût et des délais de résolution plus courts.

Cela est même vrai pour les petits sinistres corporels ou déclarés comme tel alors qu’aucun dommage n’est corporel n’est intervenu.

Mais, un dossier corporel mérite nécessairement plus d’attention et un personnel qualifié et expérimenté.

Le gestionnaire doit évaluer globalement, dès l’ouverture de son dossier, la provision en euros du coût prévisible du sinistre in fine.

Même si des tables d’évaluation existent, il doit estimer les montants des frais médicaux, hospitaliers, des frais à venir s’il y a incapacité temporaire ou permanente.

Ne croyez pas que cela soit vraiment simple.

D’autant plus qu’il peut y avoir plusieurs victimes avec leur pathologie distincte, voire des décès.

Qui n’a pas lu les rapports de gendarmerie à la suite d’un accident ou médical pour le relevé des séquelles peut difficilement comprendre.

Ce n’est pas toujours simple de rester objectif devant des images sorties d’un film d’horreur qui pourtant sont le retranscription d’une réalité.

Puis mettre en œuvre la bonne procédure de suivi du risque : expertise médicale, assistance médicale, soutien psychologique, et autres.

Bien entendu, il devra aussi tenir compte des dégâts matériels même si parfois ils sont confiés à une autre personne.

Si la durée de vie d’un dossier corporel est de 5 ans en moyenne, cela n’est qu’un indicateur comme un autre puisque le corporel est défini lorsque la consolidation est déclarée.

Et, s’il faut passer devant la justice pour obtention des dommages et intérêts, c’est une autre affaire pas moins compliquée.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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