Hier d’un jour qui n’était pas celui présent, au hasard d’une discussion entendue : « elle se plaint de quoi celle-la avec ses 2 800€ mensuel de retraite ? ».
La véracité des mots employés n’est pas vraiment garantie, mais le sens de l’idée de la remarque l’est.
C’est l’histoire d’une France qui ne se comprend pas, qui ne veut pas qui ne peut pas.
C’est l’histoire d’une majorité dont le salaire moyen est inférieur à 2 500€ pour atteindre net 2300 à à 2440€.
Cette échelle distancielle est due à l’incertitude de la méthode pour obtenir ces chiffres véridiques.
Et encore faut-il s’entendre sur la notion du net, serait-ce avant ou non, les impôts ? Là encore la disparité est grande puisqu’un cadre serait à 4 100€ et un employé 1 660€ en 2017.
Et comme le niveau de vie n’a pas augmenté, l’on peut penser être sur la bonne crête.
Mais, quoique l’on peut penser de ces différences, juste à remarquer que ceux qui gagnent plus ne veulent pas toucher moins, mais c’est possible.
Alors que ceux qui gagnent moins voudraient plus sachant que c’est pratiquement impossible, chacun vit en fonction de son niveau.
Et, c’est là que le bat blesse.
Car au moment de la retraite, les revenus dégringolent très fortement mais certainement plus vite pour les hauts revenus.
Attention, l’on ne parle pas de ceux qui sont très riches et/ou vivent de dividendes.
Ceux-la ont des soucis autres qui ne concernent pas 98 % des français.
Personne ne vous a dit que plus vous dépendrez des retraites complémentaires, moins vous en aurez pour votre argent comptant.
Certains même disaient que partir avec 80 % de son dernier salaire, c’était une juste cause.
Seulement voilà, sans prévenir personne, ils ont laissé passer des réformes qui font que si tu récupères 50 % de ta mise sur le tapis d’hier, tu dois te considérer comme heureux.
Et toi qui a appris à vivre d’un certain niveau de vie tu es marron comme gros Jean.
