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EveryCheck partage 5 faux CV étonnants présentés par des candidats qui ne doutent de rien

Outil majeur des processus de recrutement, le Curriculum Vitae n’est pourtant pas toujours révélateur des réelles expériences et compétences de chacun. En moyenne, 65% des CV contiennent des informations erronées, et dans un cas sur 8 il s’agit d’un mensonge majeur sur le diplôme ou les expériences professionnelles. (Chiffres EveryCheck).

Heureusement, certaines de ces falsifications peuvent prêter à sourire plutôt que de faire peur !

EveryCheck, start-up implantée à Paris et à Rennes, contrôle les CV et diplômes avant embauche depuis 2015. Elle effectue aujourd’hui près de 50.000 vérifications par an pour plus de 200 clients de tous les secteurs : bancaire, paramédical, tech, consulting etc…

Profitant de la saison estivale, EveryCheck revient sur 5 exemples de faux CV et faux diplômes très étonnants, qui ont été identifiés depuis le début de l’année. De gros mensonges osés par des candidats qui ne doutent de rien.

  1. Le candidat qui utilise des homonymes pour gonfler son CV

Un de nos clients du secteur bancaire nous a transmis un CV à vérifier, en vue d’une embauche sur un poste hautement qualifié. Le candidat présentait un parcours très flatteur avec notamment un diplôme d’une grande école.

Nous avons vérifié si le candidat était bel et bien diplômé. Il s’est avéré qu’une autre personne du même nom que lui avait effectivement suivi la prestigieuse formation, mais ça n’était pas lui. Les dates de naissance ne correspondaient pas !

En fait, ce candidat avait eu l’idée de chercher des homonymes diplômés de l’école, pour faire croire qu’il avait également suivi le cursus !

  1. Une candidate qui avait faussement invoqué la mort de son père pour obtenir une rupture conventionnelle

Pour un de nos clients, nous avons vérifié un CV, où figurait une expérience qui s’était officiellement terminée par une démission.

Lorsque nous avons contacté l’ancien employeur pour vérifier cette expérience et le motif réel de fin de contrat, une surprise de taille nous attendait.  Il ne s’agissait pas d’une démission, mais d’une rupture conventionnelle. Celle-ci avait été négociée suite au décès du père de la candidate.

En fait ce décès ne s’était pas produit, la supercherie ayant été découverte lorsque la société a fait parvenir des fleurs pour faire part de ses condoléances !

  1. Pour la troisième fois, nous identifions un faux diplôme provenant de la même source

Et de 3 ! Lors d’une vérification pour un de nos clients, nous avons identifié un nouveau diplôme contrefait, provenant encore d’un certain revendeur qui propose des faux à l’achat en ligne.

Un site qui, rappelons le, sert officiellement à faire des documents humoristiques du type “Diplôme du meilleur papa du monde”

  1. Un diplôme signé par une personne qui n’était plus là à la date de délivrance

Dans le cadre d’une création d’entreprise, des associés en devenir ont souhaité contrôler leurs diplômes respectifs.

Très bonne inspiration, puisqu’il s’est avéré après vérification que l’un des 3 aspirants entrepreneurs avait vu son diplôme délivré lors d’une période où il était…en détention. Impossible donc d’avoir suivi la formation à ce moment-là.

Encore plus fou dans cette histoire, la personne de l’école qui a délivré le soi-disant diplôme était décédée à la date de délivrance du diplôme !

  1. Un diplôme de 2020 justifié par un relevé de notes de 2018…

Un de nos clients nous a demandé de vérifier un profil pour un recrutement sur des fonctions juridiques.

Pour justifier de l’obtention de sa licence de droit obtenue prétendument en 2020, le candidat nous a fourni un relevé de notes. Le document comportait une signature datant de…2018. Tout indiquait donc qu’il s’agissait clairement d’un faux.

L’université a vérifié le relevé de note à son tour et a confirmé nos soupçons.

La vérification de CV comme outil de sécurisation des embauches et de conformité

« Vérifier les CV avant embauche devient une nécessité pour les employeurs Une mauvaise embauche revient en moyenne à 6500€ minimum à l’entreprise, sans même parler du besoin en conformité ou du risque légal dans de nombreux secteurs (sanitaire et social, médical, encadrement d’enfants, secteur bancaire etc.).

Nos statistiques montrent que 12% des CV vérifiés présentent au moins une information frauduleuse majeure. La vérification de références permet donc aux entreprises de gagner en sérénité. Le nombre de sites proposant des faux diplômes à l’achat est en augmentation, notre solution permet de lutter contre ce fléau pour un budget très raisonnable en regard du risque d’embauche d’un salarié malhonnête » commente Yohan Zibi, CEO et co-fondateur d’EveryCheck.

A propos d’EveryCheck

Société basée à Paris et Rennes spécialisée dans la vérification de références. En moins de 48 heures, EveryCheck vérifie pour ses clients les CV des candidats sur le point d’être embauchés, à partir de 59€ par mois.

L’utilisation d’outils algorithmiques et d’une équipe basée à Paris et à Rennes, assure une qualité de recherche optimale. La vérification de CV est complétée par une prise de références automatisée et un contrôle de sécurité avancé jusqu’au casier judiciaire.

Service innovant, rapide et complètement en conformité avec les règles de la CNIL et du RGPD, la société née en 2015, se constitue aujourd’hui de 35 collaborateurs et effectue 50.000 vérifications d’expériences et diplômes par an pour des entreprises allant de la TPE au grand groupe tels que: La Caisse des dépôts, Capgemini, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Total Energies, Axa banque, Fraikin, GRT Gaz, Groupe BPCE, PwC, Fraikin, Groupe Domino, Safran, et bien plus encore.

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