Coppél-i.A au Grimaldi Forum (Monaco) du 27 décembre 2019 au 5 janvier 2020
Du 27 décembre 2019 au 5 janvier 2020, La Salle des Princes du Grimaldi Forum accueille le temps fort de la saison chorégraphique des Ballets de Monte-Carlo. La compagnie présente Coppél-i.A., la création mondiale de son Chorégraphe Directeur Jean- Christophe Maillot qui signe là son retour à la narration grand format. Alors que l’amour fait irruption dans la vie de deux jeunes gens, un être artificiel vient remettre en cause ce qu’ils croyaient en savoir… Revisitant ce classique du Répertoire romantique, Jean-Christophe Maillot nous livre, sur une création musicale inédite, une réflexion sur la recherche du partenaire idéal dans une société technologiquement avancée. Est-ce encore l’être de chair qui nous est familier ou un être différent qui interroge notre appartenance au genre humain ?
Pourquoi l’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle offre un angle chorégraphique intéressant pour traiter des rapports humains. À travers elle, on éprouve parfois le sentiment de n’être plus tout à fait maître de son corps, de sa vie ou de ses choix.
le personnage de ce ballet est un être artificiel qui nous invite à nous interroger sur les relations et les émotions qui nous relient entre individus.
À quand des danseurs artificiels ?
La quête de la danseuse ou du danseur idéal est un vieux rêve de chorégraphe qui tend à nous rapprocher de Coppélius. Lui aussi désespère de découvrir l’être parfait. Ce personnage est touchant et au même titre que Coppél-i.A., il joue un rôle central dans ce ballet.
Quelle musique pour Coppél-i.A. ?
La demande était de pouvoir chorégraphier à partir d’une musique mettant en perspective les émotions des personnages… à l’instar d’une musique de film au service du jeu des acteurs et de l’intrigue. Le choix d’une partition hybride s’est alors imposée : elle se compose d’une part
- de séquences originales écrites par Bertrand Maillot et d’autre part
- de manipulations sonores qu’il a effectuées sur la partition de Léo Delibes en altérant sa structure harmonique initiale par le biais de traitements audio et d’instruments virtuels.