Ce n’est pas un gros mot
Un mot qui est devenu bien de mode est la sororité.
Pudiquement expliqué, c’est l’ensemble des liens, un peut très bien faire l’affaire, qui permettent le regroupement féminin.
Le plus marrant c’est que les féministes, qui bien souvent se disent de gauche, voire gauchistes, empruntent un terme qui vient des lointains lieux religieux réunissant des groupes de religieuses.
Or, ces féministes de tout poil, pour les plus lettrées en tout cas, sont persuadées de faire pendant à la fraternité régnant dans les loges maçonniques trop souvent réservées aux hommes même si tardivement, les femmes y avaient droit de cité dans leur propre sororité.
Et, il est à noter que dans leur volonté de singer les hommes, il n’y a aucune raison de faire différemment.
Ainsi, sous ce concept de base fumeux, les belles se réunissent entre elles.
Les moches aussi, mais ailleurs.
Les pauvres en font autant sans se laisser fourvoyer par les riches.
Et cela est vrai des idées, des métiers, des régions, villes et villages.
Mais aussi de la compréhension de l’autre ayant vécu les mêmes éclats surtout si elles se retrouvent au commissariat sur un banc en attente que quelqu’un vienne endosser leur plainte.
Peut-être une femme, qui sait ? Mais, attention, une fois que le groupement est déterminé, aucune hiérarchie n’est possible.
Ainsi, la bravache devra laisser faire la timide.
La fille osera dire ce qu’elle pense de sa mère.
Sans toutefois, aller trop loin dans sa rancœur au risque de ne plus pouvoir faire partie du groupe constituée par manque de sororité.
Il est également amusant de constater que ce mouvement de mode a été publiquement, médiatiquement, lancé par celle qui aurait voulu être reine pour faire la nique à feu son mari, uniquement pour l’état civil, qui lui avait été roi sans trouver la fève.
Et l’intérêt de tout cela est encore de rejeter un peu plus l’autre différent de moi.