Bilan et perspectives du marché immobilier en 2024-2025
État des lieux du marché immobilier en 2024
Des signes de redressement malgré une fragilité persistante
Le marché immobilier ancien, bien que toujours impacté par des années de recul, a montré des signes encourageants en 2024. La baisse des taux d’intérêt à 3,37 % (contre 4,20 % un an auparavant) et l’assouplissement des conditions de crédit ont redonné du souffle aux acquéreurs. Cela a permis une légère reprise, marquée par une progression de 7 % des ventes sous compromis au sein du réseau Laforêt.
Cependant, des obstacles demeurent. Les primo-accédants continuent de lutter pour financer leur premier achat, et le climat politique et fiscal incertain freine une reprise plus stable.
Une offre en reconstitution, des disparités géographiques
Si les stocks de biens augmentent de 15 % en moyenne, Paris reste un cas à part, où l’offre s’amenuise encore (-8 %). Les maisons enregistrent une reconstitution plus significative (+17 % contre +12 % pour les appartements), bien que leur attractivité souffre des coûts de rénovation et des contraintes énergétiques.
Évolution des comportements d’achat
Un recentrage des priorités
Les secundo-accédants dominent le marché, représentant 53 % des transactions. Ils privilégient les biens prêts à vivre, tandis que les primo-accédants (31 %) peinent à réunir l’apport nécessaire. Les investisseurs, quant à eux, se montrent plus prudents face à la fiscalité et aux exigences énergétiques.
Une demande en hausse
En 2024, les intentions d’achat ont progressé de 11 % au niveau national, atteignant même 19 % à Paris. Les appartements tirent cette croissance (+16 %), les maisons étant désormais perçues comme moins accessibles en raison des contraintes budgétaires.
Les prix et délais de vente en mutation
Une correction des prix modérée
Après une chute marquée en début d’année, la baisse des prix s’est atténuée en fin d’année, avec un recul de 3,6 % au niveau national. À Paris, le prix moyen au m² s’établit à 9 470 €, un niveau inférieur à celui de 2018. Les régions montrent des disparités, certaines périphéries restant plus résistantes aux ajustements.
Allongement des délais de vente
Les délais de vente ont atteint en moyenne 97 jours, une augmentation reflétant la prudence des acquéreurs et la résistance des vendeurs à revoir leurs prix à la baisse. Les négociations sont désormais la norme, intervenant dans 90 % des transactions.
Perspectives 2025 et stratégies de Laforêt
Consolidation et défis
Selon les prévisions, la croissance économique pourrait atteindre 1,2 % en 2025, favorisant une certaine stabilisation du marché. Toutefois, des réformes fiscales et énergétiques sont nécessaires pour renforcer cette dynamique.
Ambitions et engagements de Laforêt
Laforêt, leader de la confiance depuis 14 ans, entend poursuivre son développement en misant sur la formation, le recrutement (1 000 postes prévus), et l’innovation, notamment via des outils digitaux. Son engagement en matière de responsabilité sociale (RSE) se traduit par l’obtention du label “Enseigne Responsable”, un premier dans le secteur immobilier.
Le marché immobilier amorce une lente reprise, soutenue par des conditions de crédit plus favorables et une correction des prix. Cependant, les défis restent nombreux, entre primo-accédants en difficulté, investisseurs hésitants, et incertitudes politiques. Dans ce contexte, Laforêt se positionne comme un acteur clé, innovant et responsable, pour accompagner les Français dans leurs projets immobiliers.