Acheter français (bis)
C’est bien que d’acheter purement français.
C’est dans l’air du temps.
Çà favorise le circuit court ; par forcément le dernier kilomètre mais c’est toujours mieux qu’un parcours de plus de 1 000km.
Ça fait travailler les entreprises françaises en espérant qu’elles ne font pas participer à cette réussite trop de travailleurs sans papier.
Et, comme 1 c’est déjà de trop, souhaitons qu’elles soient plus vertueuses que leur pendant étrangère, même si elles sont européennes.
A propos, une drôle de pub d’un qui se dit, sans doute à juste tire, le premier dans son genre.
Il y indique « On divise le pris par deux » – si vous avez reconnu l’auteur, tant mieux cela m’évite de le cafter.
Et, pour l’exemple, il annonce que son produit à 25€ l’unité tombe à 19€ si l’achat se fait par trois.
J’ai beau chercher, mais à part de forcer les (sur)ventes à plusieurs achats, rien n’indique la division par deux.
19€ n’est pas la moitié de 25€.
Tout serait bien, l’erreur oublié car humaine, si c’était le lot qui était à 19€.
Mais point de trop par ces temps de disette.
Si comme (re)douté, 19€ est le nouveau prix de chaque, les trois font 57€ qui n’est pas plus la moitié 75€.
Allez comprendre la si belle langue de Molière.
D’ailleurs, avez-vous constaté la propension de vente à prix plus élevé lorsque le symbole du coq figure en excuse d’achat ?? Personnellement, je n’aime pas les faux semblants.
Faire français avec des composants français, des adultes travailleurs en règle vivant décemment en France, coûte plus cher.
Alors pourquoi ne pas le dire en direct ? Et demander à ceux qui le peuvent d’acheter français ? Les ventes augmentant, les prix baisseront forcément sans que les salariés prennent des coups dans le dos.
Alors, chiche ??