Moi, Président
Mais, enfin, quand allez-vous comprendre ?? Hein, comment faut-il vous le dire ?? Mon programme encore partiel appliqué est bon pour la France et donc pour les français, tous les français.
Si j’ai baissé les différentes allocations – composant un argent de dingue – c’est pour que ces gens qui profitent des largesses de leurs pairs comprennent qu’ils ne peuvent pas tout se permettre.
Au contraire, si j’ai baissé l’imposition des dividendes et la suppression de l’Isf, c’est que les bénéficiaires, eux, savent gérer leur fortune.
Et, de toutes façons, un moment ou l’autre, les pauvres bénéficieront d’un pur ruissellement.
Alors attendez un peu.
Étant donné que le peuple français dans sa majorité de pauvres et moyens pauvres n’a pas l’air d’voir compris tout l’intérêt, et je pèse mes mots au trébuchet, de mes réformes très favorables, j’ai décidé en mon âme et conscience, surtout que je ne suis guère touché en vérité, de casser la baraque.
Alors, vous n’allez pas me les casser en essayant de me faire nommer un larbin qui voudrait servir d’autres que moi.
Il n’en est pas question.
D’ailleurs, mon gouvernement démissionnaire qui continue de bosser gratuitement me satisfait entièrement et, partant à l’immobilisme, je fais faire, au passage, des économies à la France.
Ce qui compte, c’est l’apurement de la dette jusqu’au raisonnable.
Alors, la proposition de va nu pieds d’une 1ère ministre, je l’envoie à la trappe.
Et si elle râle trop, je la fait virer de ses fonctions de fonctionnaire.
Pour être encore plus clair, moi, j’ai tout mon temps.
Aux forces de ce pays qui se sont entendues pour bouter hors du pouvoir l’extrême droite – bien joué – de passer l’été à s’entendre pour gouverner ensemble dans la bonne humeur.
Et, pour appuyer encore un peu plus, ma pensée souveraine, le programme qui sera mis en place devra correspondre à la poursuite du mien en forçant encore plus sur la baisse de ce que les pauvres ont osé appelé leurs droits et avantages.
Au travail !!