Si l’on en croit les professions de foi de tous les politiques, il faudra faire sus aux impôts et relever les salaires qui ne permettent plus de soutenir efficacement la relance économique.
Encore faudrait-il savoir comment.
Si on croit ces bonnes gens, le réveil sera douloureux si rien n’est fait pour combattre le réchauffement.
Encore faudrait-il savoir comment.
Et là se distinguent tout particulièrement la droite et la gauche même si l’on ne voit plus très bien où sont leurs grands partis.
Pour la droite, fidèle à elle-même, tous les regards sont portés sur le capital.
Comme, globalement le Capital est tenu par les patrons, il faut faire selon leurs besoins.
Grosso modo, c’est claire, c’est décidé dans les intentions de faire.
Il faut virer les fonctionnaires bon à rien sans trop toucher à ceux des premières lignes ayant fait la une de chaque matin.
Les économies réalisées, croient-ils, permettront la réduction drastique des impôts qui profiteront tout d’abord à ceux qui en paient le plus.
Ensuite, la valeur doit être au travail, exit ces fainéants chômeurs, vive les augmentations salariales pour les courageux travailleurs.
Ils toucheront plus ou moins selon les programmes annoncés, 250€/mois en leur demandant de travailler 39 heures pendant plus longtemps jusqu’à leurs 65 ans.
Voilà un investissement bien calé.
Certes, il y a proposition d’augment l’intéressement et la participation aux bénéfices.
Les actionnaires grincheux ne devraient pourtant pas trop y perdre puisque la plus-value sur le travail sera plus forte.
Reste convaincre que l’on peut-être salarié et gagner plus de miettes avec les bénéfices réalisés.
Les patrons eux s’en fichent pourvus qu’on leurs laissent leur bonus.
Une autre source de satisfaction est qu’il n’est plus nécessaire d’être d’extrême droite pour prier que les migrants ne frappent plus à nos portes.
Mais, si l’on est plutôt de droite dite humaine (il faut le faire), la recherche sera de faire en sorte de dépense pour qu’il vivent mieux chez eux afin qu’ils n’aillent pas ailleurs.
Pourquoi pas ?