Mila, l’Islam et les dangers des réseaux
Rappelons la situation, juste en quelques mots, Mila, Lycéenne de 16 ans, a publié sur les réseaux sociaux des propos négatifs sur l’Islam l’ayant conduit à recevoir nombre de menaces. Aujourd’hui l’adolescente ne peut plus se rendre à son lycée, elle regrette la forme, l’agressivité de ses propos, mais – comme elle l’a dit sur RMC « Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée », en ajoutant « Je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu blasphémer ».
Nous voyons, les dangers d’internet et surtout des réseaux sociaux où l’on peut publier sans limites, tout et n’importe quoi. Aujourd’hui Mila a critiqué l’Islam, mais c’est une contribution parmi tant d’autres, qui jour après jour critique tout et n’importe quoi, le plus souvent sans argumentation, juste avec des mots agressifs ou orduriers. Un peu comme dans « la vraie vie » lorsque quelqu’un hausse le ton, plutôt que d’argumenter pour faire passer un message.
Les réseaux sociaux me font penser à ces discussions de comptoir, ou chacun s’exprime (plus ou moins) librement, mais où les propos s’arrêtent au mur du bistro devant un auditoire de quelques personnes.
Ici, avec les réseaux sociaux, les murs du bistro c’est la planète Terre. Ce ne sont plus quelques personnes qui vont entendre des propos dits à l’instant « t », oubliés quelques minutes plus tard et probablement dit autrement le lendemain, voire pas du tout.
Avec les réseaux, ce ne sont plus quelques personnes, mais des milliers, voire des millions de gens (si le message faire du « buzz ») qui vont lire/entendre puis commenter, déformer, amplifier. Ce n’est plus la phrase oubliée quelques minutes plus tard, mais un message quasiment « gravé dans le marbre ». Même si la personne qui l’a publié, le supprime, il a déjà fait le tour de la Terre, dupliqué nombre de fois.
Heureusement la plupart des messages sur les réseaux passent et sont poussés vers l’oublient aussi vite qu’ils sont publiés par d’autres messages.
Mais parfois, l’un d’entre eux, comme celui de Mila, perdure.
C’est le danger des réseaux sociaux de laisser tout un chacun dire ce qu’il pense, sans aucun contrôle, sans aucun garde-fou, comme au comptoir d’un bistro … planétaire.
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