Le délégué aux vaccins, Alain Fischer nommé par le gouvernement a déclaré le 21 mai sur BFM TV, son moyen de communication à lui, que les 16-18 ans pourraient être très vite vaccinés courant juin, selon ses estimations, mais c’est au gouvernement de modifier son calendrier de vaccination en fonction de la livraison des vaccins commandés par la Commission européenne.
En tant que conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, il réfléchit également à l’élargissement de la vaccination aux préadolescents, âgés de 12 à 15 ans, a-t-il fait savoir, il ne serait pas déraisonnable d’envisager de vacciner en France les ados de cette tranche d’âge à la rentrée scolaire de septembre, il serait formidable de les vacciner à l’école a-t-il dit, sans préciser que la vaccination dans cette tranche d’âge, serait obligatoire.
Sur les quatre vaccins validés par l’Agence européenne du médicament, les deux vaccins Arn messagers de Pfizer-Bion-Tech et de Moderna, seul celui de Pfizer-BioNTech est pour l’instant autorisé à partir de 16 ans, le vaccin de Moderna n’a pas encore cette autorisation, mais il n’y a aucune raison qu’il ne l’obtient pas, tandis que les deux autres, hors-jeu étant pour l’instant réservé aux adultes.
Une vaste étude clinique est en cours afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin de Pfizer-BioNTech chez les jeunes de 12-15 ans, les agences européennes et américaines étudient un éventuel élargissement à cette tranche d’âge de l’autorisation de mise sur le marché.
En revanche, faute de données disponibles, concernant la sécurité et l’efficacité de la vaccination des enfants de moins de 12 ans, celle-ci n’est pas à l’ordre du jour et ne devrait pas être envisageable avant le début de 2022, selon Alain Fischer, qui a souligné que les essais cliniques relatifs cette population commençaient à peine.