Après le premier tour des législatives, Ensemble, le parti d’Emmanuel Macron est à peine devant NUPES de Jean-Luc Mélenchon, même si la projection de la future chambre ne donne pas la majorité absolue à Emmanuel Macron, elle donne une bonne représentation à NUPES, sans plus.
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La petite phrase de Manuel Bompard sur Sud Radio entrera juste dans la petite histoire : « Bah si, bonhomme, tu vas le nommer ». Emmanuel Macron ne nommera jamais Jean-Luc Mélenchon Premier ministre.
D’ailleurs, même si NUPES avait eu la majorité absolue, ce qui n’est plus possible, Emmanuel Macron aurait choisi un des députés de son opposition, qui se serait fait un plaisir de trahir le non-député Mélenchon.
La question n’est plus à l’ordre du jour.
Hier en début de soirée, lors de l’allocution de Jean-Luc Mélenchon, ce dernier ne se faisait aucune illusion, il était gris et terne. Plus le dynamisme de ces derniers jours, il savait qu’il avait perdu et que son objectif d’être Premier ministre avait disparu.
Alors qu’il était député, il n’est plus rien, il n’a pas perdu, il ne s’est pas présenté. Il reste le 3ème du premier tour de le l’élection présidentielle, ce qui n’a aucune utilité.
Jean-Luc Mélenchon aurait dû prendre le risque de se faire réélire à la chambre, vu la représentation de NUPES, il pouvait porter de la voix dans l’hémicycle.
Mais, aujourd’hui, à 70 ans, il a fait un tour de piste de trop et va passer d’ici quelques semaines aux oubliettes.
Qu’il n’attende pas de reconnaissance des députés NUPES, ça n’existe pas en politique. Il pourra assister aux débats en séance publique de l’Assemblée nationale (il ne faudra qu’il oublie de s’y inscrire pour pouvoir entrer au Palais Bourbon et surtout de se taire).
C’est ainsi que se termine la carrière de Jean-Luc Mélenchon.
Mais, n’imaginons pas que le résultat d’Emmanuel Macron soit glorieux, il a été réélu par défaut face à Marine Le Pen et le vote d’hier est médiocre pour un second mandat.