Réveillez-vous

Le gouvernement, toujours enfermé dans les frontières de ses salons dorés, veut accélérer les futures réformes dont son chef de file réélu à faible majorité veut voire naître pour son plus grand bien de son futur.

Il considèrent la grande manif du 1er mai comme la fin annoncée de la contestation.

Fermez le ban, passez à autre chose.

Et, pourtant, il considère que seul, lui-même, peut exercer une violence illicite puisqu’il a té nommé par élu de justesse.

Il est faut de dire que les français ne veulent pas réformer la retraite.

Ils ne sont pas idiots, ils voient l’évolution sociale de la société.

Mais, ils veulent, à juste titre semble-t-il, que tout le monde y participe à la hauteur de ses possibilités et capacités.

Tout d’abord, les cotisations sociales, notamment celles des retraites, soient intégralement payées dès la première heure travaillée.

Ensuite, les anciens doivent avoir le droit de continuer à travailler dans la dignité jusqu’à leur départ au lieu d’être virer selon le bon pouvoir patronal.

Enfin, il faut mettre fin à la date de l’âge de départ.

Car il faut accepter une fin de travail à la carte selon le travail effectué et le desiderata de chacun.

Celui qui exerce une charge lourde physiquement et/ou mentalement devrait pouvoir partir plus tôt.

Celui qui exerce une activité de bureau, par exemple, devrait pouvoir accepter de partir plus tard.

D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un cadre supérieur prenne sa retraite et continue d’exercer en indépendant.

Ce qui lui permet de cumuler revenu du travail et pension de retraite et pour son patron un travail exercé à moindre coûts.

Si ce système défend bien l’individualité de certaines décisions, elle est incompatible avec le bien collectif.

Si les électriciens jouent aux robins des bois en remettant le courant à ceux qui ne pouvaient plus payer, le réélu à faible majorité préfère jouer à cache cache ; à chacun de choisir son jeu.

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