Ne pas les voir

La Capitale de France est libre, heureuse de vivre des JO jamais vus depuis lors.

Les spectateurs, voire les sportifs lorsqu’ils en ont le temps, se plaisent à contempler les parcours, les lieux où défilent, se passent les compétitions.

Rien à (re)dire, les monuments de Paris sont vraiment beaux.

 Ses rues et avenues sont belles.

Cependant, un doute, peu de parisiens ou banlieusards en goguette à faire gémir les propriétaires de bistrots qui ne font pas le plein, les musées qui conservent pour eux leurs croûtes.

Seules les possesseurs de passe comme au bon vieux de la Covid que l’on espérait disparu, ont le droit de circuler là où on leur dit de faire.

Certains ne sont pas d’accord, tels cet athlète étranger dormant dans le parc d’à côté refusant le lit en carton, sa fédération n’ayant peut-être pas les moyens, comme une autre, de lui payer un doux sur-matelas bien plus confortable.

L’on avait cru un temps, que les bouquinistes avaient disparus, mais comme les quais, ils sont éternels.

La photo pour touristes restera belle.

Tout doit être fait pour les acteurs que sont les concurrents puissent atteindre leur performance pour le plus grand plaisir des spectateurs qu’ils payent, c’est important, ou non, c’est dommage mais la pub rattrape le lot.

Franchement, il faudrait être vraiment mauvais joueur pour ne pas apprécier, la beauté du geste.

Du champion qui est là pour ça, après des années de mise en forme.

Mais aussi, pour les metteurs en scène de cette séquence qui font la  nique à l’international qui n’en peut plus de voir briller la France et accessoirement son gouvernement qui s’accroche comme une moule à son rocher alors qu’il est démissionnaire ; mais c’est une autre histoire.

Une autre commence par cette gentille manifestation, gentille, non violent qui s’est fait déguerpir par la marée-chaussée ne comprenant pas l’importance du fait qu’elle est aux ordres de la république mal présentée.

Leur seul tort est qu’ils sont non logés, des Sdf comme les fortes disent.

Ils étaient venus s’installer avec leur tente.

Que nenni, que dalle, l’on  ne veut pas voir cela en ces temps mirifiques.

Qu’ils errent sans logis, le bon peuple est ravi du spectacle sans tache.

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