Le regard des Français face à l’obésité, entre grossophobie et préjugés

Withings et la Ligue contre l’Obésité s’associent et dévoilent ensemble les résultats d’une étude Odoxa sur « Le regard des Français face à l’obésité ». Alors que 84% des Français considèrent que l’obésité est un problème de santé publique important, 67% estiment que perdre du poids est avant tout une question de volonté, et plus d’un Français sur deux pensent qu’il ne faut pas hésiter à mettre les personnes en situation d’obésité face à leurs responsabilités.

Fort de ce constat, Withings a tenu à s’associer à la Ligue contre l’Obésité pour l’organisation de la première Journée Mondiale unifiée contre l’Obésité prévue le 4 mars.  Le but de cette journée est de renforcer la prise de conscience sociétale des enjeux liés à cette maladie chronique, et ainsi faire diminuer la « grossophobie » encore trop présente en France.

L’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur des chiffres en nette hausse :

Les chiffres l’attestent : les causes de la maladie et sa perception révèlent encore des déficits béants

  1. Une sous-évaluation du nombre de personnes affectées : 70% des Français pensent que seulement 9% de personnes sont en situation d’obésité́ alors qu’elle concerne en France 17% des adultes et des enfants.
  2. Une méconnaissance concernant la prise en charge de la maladie : avec des chiffres si alarmants, il est difficile d’admettre que l’obésité ne figure toujours pas dans la liste des affections de longue durée (ALD). Or, 64% des Français interrogés pensent, à tort, le contraire. Dans les faits, les personnes en situation d’obésité́ sont encore privées d’une prise en charge à 100% des soins et traitements adéquats.
  3. Des causes de l’obésité méconnues : la mauvaise alimentation et le manque d’activité́ physique sont pointées comme les principales causes de l’obésité par 62% des Français. Cependant, si l’obésité est caractérisée par un excès de masse grasse corporelle, ses causes sont multifactorielles. Qu’ils soient psychologiques, environnementaux, métaboliques ou génétiques, plusieurs éléments entrent en compte dans la prise de poids et c’est la combinaison d’un certain nombre d’entre eux qui conduit à l’obésité́.

Autre grand oublié des responsables de la maladie, le facteur environnemental : alors que plusieurs études attestent que respirer un air pollué dès le plus jeune âge favoriserait la prise de poids des enfants par stockage des polluants dans les cellules adipeuses, 81% des Français estiment que la pollution n’est pas une cause de l’obésité.

Si à la lumière de ces premiers résultats on constate que les Français maîtrisent encore assez mal les contours de la maladie, l’étude Odoxa montre quand même un niveau d’information pertinent quant aux facteurs suivants :

  1. 81% des personnes interrogées reconnaissent que les perturbateurs endocriniens font partie des causes de l’obésité
  2. 80% pensent qu’il existe bel et bien des gènes de l’obésité
  3. 72% des sondés admettent qu’une mauvaise qualité de sommeil en favorise le développement à l’instar d’un régime restrictif (61%).

Un paradoxe perdure : de (trop) nombreuses idées reçues circulent sur les personnes en situation d’obésité

Face aux 67% des Français qui estiment que « perdre du poids est avant tout une question de volonté » et aux 55% qui considèrent « qu’il ne faut pas hésiter à mettre les personnes en situation d’obésité face à leurs responsabilités », les patients atteints par cette maladie se sentent, à juste titre, discriminés et victimes de ce qu’il est devenu commun d’appeler la « grossophobie ». Et, bien que la Constitution Française devrait garantir les mêmes Droits pour tous, dans les faits, les personnes en situation d’obésité ne peuvent pas comme les autres se garer dans un parking souterrain, prendre les moyens de transports, contracter un prêt bancaire, passer une radio, allez chez le dentiste, utiliser une ambulance classique, etc.

Les Français qui semblent avoir le plus de préjugés sur les personnes atteintes d’obésité sont à 53% des hommes (12 points de plus par rapport aux femmes), issus des catégories sociales les plus aisées et les plus diplômées, et enfin les moins de 35 ans.

« Ces résultats révèlent aujourd’hui que la société dans son ensemble doit s’emparer des raisons et des enjeux de ce fléau mondial et cela commence par déclarer la guerre aux idées reçues. Les personnes qui souffrent aujourd’hui d’obésité ont hérité d’un métabolisme de base lent et ça ne s’arrête pas là. Ils héritent aussi de nombreux autres dysfonctionnements biologiques qui entretiennent la prise de poids » déclare Agnès Maurin, co-fondatrice de la Ligue contre l’Obésité.

Car dans de nombreux cas, même avec beaucoup de volonté, la perte de poids s’avère impossible. Si manger équilibré et faire du sport sont bien évidemment excellents pour le bien-être, ce facteur seul ne peut pas suffire à prévenir l’obésité.

Withings, un écosystème complet pour accompagner, au quotidien, les personnes atteintes d’obésité

Depuis le lancement de la première balance connectée au monde il y a dix ans, Withings s’engage à mettre le meilleur de la technologie au service de la prévention et de l’accompagnement des maladies chroniques.

Balances avec impédancemètre, montres d’activités avec électrocardiogramme, tensiomètres ou capteur de sommeil… L’ensemble des dispositifs connectés développés par Withings mesurent et suivent plus de 20 paramètres vitaux différents tels que l’apnée du sommeil, les arythmies cardiaques, la tension artérielle, la composition corporelle, etc.

Avec ses objets connectés Withings favorise l’autonomie du patient vis-à-vis de sa propre santé, lui permettant ainsi de détecter en amont des problèmes liés à son obésité tels que l’hypertension, les maladies cardiovasculaires ou encore l’apnée du sommeil.

A propos de Withings

Withings, accompagne depuis plus de dix ans les personnes en situation d’obésité pour les aider à mieux appréhender les défis auxquels elles font face au quotidien. Grâce à ses datas, son expertise médicale et ses produits innovants, Withings s’est tout naturellement rapprochée de la Ligue contre l’Obésité pour communiquer, ensemble, à l’occasion de la première Journée mondiale dédiée à cette maladie.

Withings est le leader de la santé connectée et conçoit des produits et services intelligents et élégants pour aider les utilisateurs à améliorer leur santé et leur bien-être au quotidien.

La gamme de produits de Withings, de nombreuses fois récompensée et construite autour du spectre de la santé, inclut des montres connectées (Steel et Steel HR), les balances connectées (Body, Body+ et Body Cardio), le Tensiomètre sans fil, le thermomètre intelligent (Thermo) et le capteur de sommeil (Sleep). Chaque donnée collectée prend vie dans les applications Withings où l’utilisateur peut trouver coaching, motivation, ainsi que des conseils pour comprendre les aspects clés de sa santé.

A propos de la Ligue contre l’obésité

Combat. Depuis sa création en 2014, la Ligue contre l’obésité mène un combat quotidien contre cette pathologie, les préjugés et la stigmatisation.

Débat. La Ligue contre l’Obésité entend faire bouger les lignes et structurer le débat. Structurée autour d’un conseil scientifique et d’un conseil patient, elle dialogue avec tous les intervenants, les professionnels de santé, les patients, les associations, les pouvoirs publics, etc.

Vision. La philosophie de la Ligue contre l’Obésité est soutenue par une vision humaniste et volontariste pour changer le regard porté sur l’obésité. Forte de son maillage territorial et de ses d’antennes départementales regroupant l’entièreté de la chaîne des intervenants nécessaires autour du surpoids et de l’obésité, la Ligue place au cœur de son dispositif les femmes, les enfants et les hommes qui souffrent de cette cruelle injustice.

Mission. La mission de la Ligue va au-delà de la brève échéance. Elle vise à améliorer la vie des Françaises et des Français par la recherche, la prévention, l’information, l’éducation, la prise en charge et l’accompagnement des personnes souffrant d’obésité.



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