Il est clair que ces montées brutales et plongeons ne sont pas le fruit des petits investisseurs, mais de quelques très gros qui provoquent des mouvements spectaculaires, qui en suite, effectivement ont un effet boule de neige.
Il ne faut pas chercher la raison très loin la raison, il y a une multitude de cryptomonnaies, le Bitcoin est simplement la plus ancienne : ne pas sombrer dans l’oubli, ne pas mourir.
Lorsque l’on regarde l’évolution de son cours, il reste très stable de sa création à fin de 2017 et là ..hop … ça grimpe à 20 000 dollars. Sans aucune nouveauté, sans création de quoi que ce soit, sans rien. Ce n’est pas une entreprise qui annonce une découverte, un changement politique important (par exemple, aux États-Unis le passage de Donald Trump à Joe Biden a un effet sur le Nasdaq ou le Dow Jones).
Puis, après le premier accès de fièvre, le cours du Bitcoin redescend, puis se fait oublier jusqu’aux premiers jours de 2021, sans aucune annonce le concernant.
Les quelques individus qui manipulent le cours du Bitcoin, avec ses accès de fièvre, poussent cette cryptomonnaie sur le devant de la scène, pour éviter qu’elle sombre dans la nasse de toutes les autres cryptomonnaies.
De plus, face à la création de nouvelles cryptomonnaies, cette fois-ci sous contrôles d’entreprises, comme Facebook, qui vont avoir une conception et une structure stable, liée au monde réel et facilement utilisable dans le monde réel, les premières cryptomonnaies resteront dans le monde du fantasme.
Même, s’il est enivrant d’imaginer un placement dont le cours peut doubler, tripler, … en quelques jours, ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas utilisable dans le monde de la finance.
Il est probable, que ces accès de fièvre, soit pour le Bitcoin son chant du cygne. Possible qu’il survive encore quelques années et finisse comme les dinosaures.
Le Bitcoin aura servi à essuyer les plâtres de ces monnaies virtuelles.