Mais pour que l’immeuble du 17 rue de Tivoli, il fallait qu’il soit fragile.
J’ai assisté (pas de trop près) à 2 explosions dues au gaz.
La première lorsque j’étais enfant, à Paris, dans un immeuble proche de chez nous. Une fuite de gaz dans un appartement qui s’est terminé par une explosion.
Résultat, l’appartement a été ravagé par l’explosion, la personne présente sur les lieux n’a pas survécu, le pallier fortement endommagé et pas mal de vitres soufflées aux alentours. Et c’est tout. L’immeuble ne s’est pas effondré et les appartements au-dessus et au-dessous n’ont pas été détruit.
La seconde, une maison dans un lotissement, une fuite de gaz la nuit au niveau de la chaudière se trouvant dans la cuisine et une explosion.
Résultat, la moitié de la maison a été soufflée par l’explosion (cuisine, séjour et salle à manger). Les occupants dormaient dans la partie des chambres ont été brutalement réveillés, mais pas blessés. Seul le chien, qui dormait dans le séjour, a été tué.
Attendons le rapport des experts, même si une explosion due au gaz est très violente (où due à autre chose, puisqu’une explosion a bien été entendue) jusqu’à faire s’effondrer un immeuble, même non vétuste et entretenu, il ne devait pas être très robuste.
Le gaz est un combustible pratique pour se chauffer, faire la cuisine, mais les installations doivent être bien entretenues et les aérations au sol toujours ouvertes (le gaz naturel est plus lourd que l’air, il faut qu’il s’évacue en cas de fuite).
Quelles qu’en soit les causes, ce qui s’est passé au 17 rue de Tivoli à Marseille est dramatique.
