La politique scolaire

Politiquement, la fille avait renié son père, mais pas ses chats ni les beaux bobos.

On ne sait plus si elle aime tout d’un coup les migrants tant le vent de l’histoire fait tourner la girouette.

Politiquement, la nièce fait acte de reniement de sa tante qui pourtant l’avait élevé comme une mère.

On ne sait pas si c’est un revirement du à la malchance de son école de formation chancelante.

Ce que l’on sait, c’est que croire en qui que ce soit est un tort.

L’homme à la moustache n’avait-il pas déclaré «  mourir pour des idées, d’accord.

Mais de mort lente…» ? L’illuminé vient de sortir une partie de so programme qu’il veut nous faire subir s’il était réélu.

Il tient beaucoup à l’école, aussi va-t-il la rendre encore plus libérale qu’elle ne l’est.

Entendez que les directeurs deviendront des patrons qui auront le choix des enseignants qu’ils veulent dans leur parcours pédagogique.

Vive la séparation de l’élite d’avec la populace qui est la vraie vie vs égalité fraternité.

Bien entendu, c’est enveloppé dans un discours de mieux être.

C’est comme le coup des 700 000 apprentis qui travaillent comme des grands, mais sous-payés comme des petits mais suffisamment assez grands pour arriver au turbin au petit matin et prendre les mêmes risques que les grands.

Il faut bien apprendre la vraie le plus tôt possible.

Mais surtout pas pour les enfants des élites actuels car nous avons besoin de beaux cols blancs qui sachent bien parler lors des soirées dans les beaux salons.

Et les entreprises vont rentrer davantage dans les écoles pour mieux faire connaître leurs besoins de servilité d’aujourd’hui… Mais, pour cette première étape, les programmes et diplômes resteront au niveau national pour conserver un esprit républicain que l’on aime bien et qui excuse tout le reste.

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