Pour les 3 premières élections présidentielles sous la Vème République, il suffisait de 100 signatures, depuis 1976 il en faut 500, qui depuis les dernières présidentielles ne sont plus anonymes, plus un certain nombre de critères à respecter.
Il s’agit de signatures d’élus : Maires, Sénateurs, Députés, … mais sans l’anonymat beaucoup hésitent à donner leurs signatures à certains candidat(e)s surtout des Maires « apolitiques » de petites communes qui ont peur des réactions de leurs administrés.
Résultats, actuellement seulement Valérie Pécresse, Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Jean Lassalle et Nathalie Arthaud, soit 7 candidats ont obtenu les 500 signatures.
Même si les sondages ne veulent rien dire par rapport au vote des citoyens, on remarque qu’il manque des candidats hauts dans les sondages. Peu importe leurs couleurs politiques, il n’est pas admissible qu’elles/ils ne puissent pas se présenter.
Il s’agit, notamment, pour les candidats dépassant les 10% d’intentions de vote de Jean-Luc Mélenchon (442 parrainages), Marine Le Pen (393 parrainages) et Eric Zemmour (350 parrainages).
Il n’est pas démocratiquement possible qu’ils ne puissent être présent à l’élection présidentielle et pourtant, les candidats ont jusqu’au 4 mars pour déposer leurs dossiers et c’est trois-là sont encore loin du compte. Reste d’autres candidats, à moins de 5% mais qui devraient pouvoir se présenter, qui également n’ont pas atteint les 500 signatures.
Il faudrait, imaginer pour les prochaines élections présidentielles, un autre système de parrainages, soit le rendre à nouveau anonyme pour que les élus hésitent moins à fournir le précieux sésame, soit …
Il reste, une bonne une bonne semaine, aux élus pour expliquer à leurs administrés qu’il ne donne pas leur signature pour soutenir tel ou tel candidat, mais juste pour le respect de la démocratie.