Du bien au mal

Je reçois, comme beaucoup d’autres assurément, une belle grande enveloppe blanche de la Fondation de France.

Elle est labellisée « Direction Générale », d’un air de dire « c’est du sérieux, ouvrez.».

Je ne sais plus en conséquence, si demain, je reçois du même organisme mais sans cette distinction ; devrais-je l’ouvrir ? C’est là la grande question qui pose son donateur.

Mais, j’avoue que même sans, je me laisserai aller à l’ouverture : les informations données sont toujours très intéressantes.

Tenez, cette réception en manque pas son but puisqu’en autres explications, il est indiqué que pour 100€ versés 88€ vont aux actions de terrain sans préciser pour autant lesquelles.

Mais, bon, c’est bien.

A comparer à certaines autres associations se vantant d’être caritatives – bon ok, cette Fondation est plutôt de recherche.

Il reste donc quelque part 12€.

De plus, il est indiqué sur le même croquis que 7€ sont de fonctionnement.

Tandis que 5€ vont en frais de recherche de fonds.

J’aime bien ce genre de transparence qui nous fait oublier les dérives de certains organismes.

Puisque nous en sommes à parler d’humanitaire, il est frappant qu’un grand organisme international dit que sur les lieux de l’actuelle guerre, elle a la certitude d’avoir la preuve de meurtres illégaux.

Ah, bon, il y a de meurtres légaux ? De quel côté de l’adversité faut-il se mettre pour les (re)trouver ? Je tombe sur une chronique d’un type qui tire à boulets rouges sur les votes blancs pour leur faire dire qu’ils sont noirs.

Et, le comble de cet homme, par ailleurs écrivain exilé de France depuis plus de 20 ans, pour justifier ses propos outrageants remettrait au (dé)goût du jour le vote nul comme une espèce d’erreur portée sur document et, mieux, « l’abstention qui pourrait s’expliquer par des facteurs non liés à une idéologie ».

Le gars est à lui tout seul la République pour dire le bien du mal.

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