Allez on y va !

Écouter cette chroniqueuse d’une radio nationale, au petit matin vous réconcilie direct avec l’envie de rester coucher.

Ce petit matin,  donc, elle faisait entretien autour du comportement des députés.

Elle raillait le fait que l’un d’entre eux avait été sanctionné pour avoir lâché un « lâche » à un premier ministre intervenant comme de coutume.

Mais, attention, elle précise bien que les propos racistes, c’est non.

Les propos sexistes, c’est non.

Mais lâche, pour elle qui veut refaire le règlement de la 1ere chambre sans être élu, c’est oui.

Et le désormais trop fameux « qu’il(s) retourne(ent) en Afrique », c’est oui ? C’est démentiel que des personnes, certes pensant avoir la tête super bien formée, veuille décider pour les autres de ce qui est bon ou pas, de faire ou pas pour leur vie.

Et après, l’on s’étonne des impasses, des imbroglios et autres refus des intéressés même pas concertés.

Évitez de transformer la France en Amérique déclinante où même des menteurs patentés réussissent à se faire élire par des foules en transe.

Vu « La classe ouvrière vire à l’extrême droite », tiré d’un dessin de Laserre d’une revue hebdomadaire.

Cette phrase pourrait laisser entendre que les-dits auraient changé d’opinion en quelques décennies.

Comme ces gens vivent dans les quartiers dits populaires, si vous avez traîné vos guêtres dans ces endroits hier comme aujourd’hui, la même teneur des propos sont tenus.

Hier c’était l’invasion des italiens, espagnols.

Aujourd’hui des peuplades africaines qui viendraient faire leur grand remplacement si cher à nos idéologues de droite extrême.

Non, ces personnes n’ont pas changé d’avis « patrons, mauvaise paye, étrangers bouffant leur boulot, voire prenant leur femme (!) » étaient et sont leur pain quotidien.

Simplement, le parti de gauche qui les prenait en charge ne le fait plus, préférant surfer sur d’autres thèses fameuses trop compliquées pour ceux qui n’ont fait que l’école des ruelles.

Quitter la version mobile