Ils ne supportent pas qu’il y ait changement, qu’il y ait du nouveau.
Au lieu de hisser haut les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale, ils considèrent de bon ton de tirer dessus à boulets jaunes.
Que les tirs viennent de la droite élargie, dure, ou extrême, cela serait de bonne guerre.
Mais que ce bombardement soit effectué par des gens qui se disent de gauche, et de plus d’une revue qui se veut porter la gauche, est parfaitement invraisemblable.
Ils ne font que vouloir avoir la volonté d’apporter un maximum de brouillard pour que les observateurs voient flou le plus longtemps possible.
A l’heure où tout le monde pleure l’effondrement des partis traditionnels de tous bords, ce même monde devrait être ravi de voir poindre une union de force du même bord.
Bien sûr, les divergences sont nombreuses.
L’envie d’un autre genre de société émerge différemment selon le cador rencontré.
Mais, il semble bien que l’urgence actuelle du social et du mal-être terrestre devraient occuper suffisamment pour éviter de se chercher noise.
Il ne s’agit pas de mettre la poussière sous le tapis, mais plutôt de savoir d’où vient ledit tapis.
N’étant pas volant avec sa propre énergie, il faudrait mieux avoir sur place les artisans, fils et métiers pour faire.
Et, si ce n’est pas possible, laisser ce noble artisanat au pays qui aime cela.
Mais que ne ferait-on pas pour tenter conserver qui un siège, qui une aura.
Pourtant, ils nous ont toujours dit que la vie était faite de compromis, de renoncement du moment que l’on pouvait se recentrer sur l’essentiel.
Ainsi, donc, ces gens (de) gauche(s) préfèrent continuer à fouler le pré de l’Élysée en pensant que c’est ainsi qu’ils pourront y entrer.
Et, marchant, ils acceptent tout de leur Réélu !