Vous êtes sérieuse ?

Jean-Claude Barousse

L’on parle de paternalisme, patriarcat. Comme si en leur foyer les femmes n’avaient rien à (re)dire.

C’est vrai qu’à l’extérieur l’homme faisait le beau, mais en interne bien souvent, comme en équilibre d’équité, la femme faisait le temps.

Qui, garçon, voulant aider dans la cuisine ne s’est pas fait jeter en par sa mère prétextant que là n’était pas sa place ?

Il est vrai que ça ne l’a pas empêché d’investir les cuisines des palaces ou autres bouges.

Comment réagir lorsqu’un maire de bonne foie s’émerveille d’étonnement de savoir que cette broderie a été réalisée par un si jeune petit garçon ?

Pourtant cela ne l’a pas empêché d’investir les garde-robes de monsieur et madame même si monsieur n’en portait au grand dam d’un célèbre couturier qui l’aurait bien voulu.

Qui dans la forêt en bonne compagnie n’a pas été mis en avant pour protéger celle qui craignait d’avoir peur ? Qui, qui, a imposé ce matriarcat véritable cocooning d’une jeunesse protégée des excès extérieurs ? Qui n’a pas pour la première fois (res)senti cette caresse devenir plus ferme à l’avancée d’un certain âge ?

Des exemples à la pelle peuvent être ramassés d’une éducation dominée par la mère.

L’homme devait être fort, ne pas pleurer.

La mère devait dorloter, chérir, récompense.

Alors, si oui, la parité doit légitimement se faire, elle doit l’être aussi partout, dans les affaires qui se voient mieux en extérieur mais aussi en intérieur dans sa chair, son intimité.

Mais que diable mesdames arrêter de dire dans vos vestiaires qu’il est dommage que ce garçon n’est pas poussé plus loin son avantage.

Cet imbécile n’avait pas pressenti qu’un non était uniquement le justificatif d’une bonne éducation donnée.

Et que dire de cette diablesse qui vous affirme que vous devez vous frayer votre chemin avec force, tout de suite maintenant ?

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