Vive l’uberisation démocratique

Une des grandes armes des tenants de la Démocratie actuelle est la fatigue.

Après, le coup de la majorité absolue qui permet de faire semblant d’écouter le mécontentement de la minorité.

Après, les tentatives de considérer qu’il n’y a pas une minorité mais bien des distinctes.

Après tenter de jouer avec la dualité de ces minorités.

Après de tenter de jouer plus fort avec ces minorités qui rassemblées pourraient montrer le chemin d’une majorité absolue à l’actuelle relative.

Après les menaces en bruits de couloir.

Le jeu dans toute sa largesse de la vie politique, le plus beau, le plus fort est l’arme nucléaire de la fatigue pouvant aller jusqu’à l’épuisement.

Si un texte voulue par le gouvernement ne passe pas mieux que le ruissellement tant promis, ce dernier le fait passer, par ses servis, en toute fin de nuit.

Alors, les députés hagards s’empressent d’appuyer sur le bon bouton pour tenter rejoindre le doudou polochon dont ils ont tant besoin à l’instant présent.

Bien sûr toute arme a son tranchant et parfois, il se peut que le bon député vote mal.

Enfin, nous l’auront compris, le gouvernement a réussi son tour de magie pour faire croire qu’il s’intéressait pleinement au pouvoir d’achat des français.

Alors que la réalité laisse voir qu’il a tout fait pour s’éviter l’empilement sur les ronds-points de gilets jaunes très renouvelables.

Des mesures à la petite semaine qui ne résoudront rien sauf si elles sont toutes maintenues dans le temps de l’inflation.

Mais, le risque sera alors grand de voir leur disparition lorsque celle-ci sera basse et la chose certaine sera de constater que les caisses des organismes sociaux seront percées amenant ainsi la seule possibilité qui soit leur disparition pure et simple pour faire de tout individu des salariés à la Uber tant voulus et vantés par votre réélu.

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