Un an après la démission de Nicolas Hulot et le début des marches pour le climat qui marquèrent le début du mandat du bureau précédent, trois mois après les élections européennes qui ont vu l’écologie émerger comme force politique capable de tracer une voie tierce face au faux dualisme entre le RN et le macronisme, quelques semaines après le passage de Greta Thunberg en France et à l’avalanche de réactions qu’il a engendré dans le patriarcat libéral s’accrochant au statu quo, nous prenons nos fonctions dans un contexte transformé, extrêmement dynamique, et porteur d’une espérance immense.
La « génération climat » s’est soulevée, cette année elle a battu le pavé, fait la grève, elle s’est organisée autour d’une ligne d’emblée radicale, clairement consciente des urgences sociales, écologiques et démocratiques et de leur profonde imbrication. Des ponts se créent et doivent se renforcer entre les luttes contre la précarisation des existences, les luttes féministes, anti-racistes, altermondialistes, les batailles pour un accueil digne des personnes exilées et les droits des personnes LGBTQI+… tous ces fronts que l’écologie politique rassemble en une pensée et une pratique cohérente qui s’inscrit dans la continuité des grandes luttes pour l’émancipation.
Nous prendrons toute notre part dans cette bataille qui se joue pour construire la force politique et citoyenne qui sera en mesure de renverser la table. Nous serons au rendez-vous des luttes sur le terrain, partout où l’on bétonnise, où l’on marchandise le temps, l’espace et le vivant, tout comme nous serons au rendez-vous des échéances électorales à venir. Les municipales approchent ; l’écologie doit s’affirmer et gagner. Nous sommes conscient·e·s que le travail de transformation radicale de notre modèle de société doit se conduire aussi dans et par les institutions si nous voulons l’engager à temps et à la hauteur des enjeux.
« Il y a quelque chose de l’instinct de survie dans l’engagement politique de notre génération. Nous devons devenir adulte dans un monde de plus en plus incertain, de plus en plus déchiré par les inégalités. Les décisions politiques prises aujourd’hui nous privent potentiellement de la perspective de vivre dans un monde habitable ; à ce titre nous n’avons pas d’autre choix que de nous en mêler. Notre radicalité est à l’image de la radicale urgence de la situation » indique Claire Lejeune, étudiante en philosophie et élue co-secrétaire fédérale. « Cette année va être déterminante tant dans la poursuite des luttes citoyennes, la poursuite du travail de structuration de l’écologie en tant que force politique, que dans les campagnes municipales qui mèneront à une territorialisation et une concrétisation locale de la vague verte des européennes. Nous serons au rendez-vous. »,
«Il existe une attente importante de la jeunesse vis-à-vis de l’écologie politique comme en témoigne les résultats des élections européennes et les multiples mobilisations de la “génération climat”. Les Jeunes Écologistes doivent être une des multiples réponses à celle-ci. La structure de notre mouvement permettra à une partie de ces jeunes qui pensent que la réponse est politique mais ne souhaitant pas encore rejoindre un parti politique de commencer par s’engager parmi nous. Les élections municipales vont constituer un des grands axes de travail de cette nouvelle année. Cela devra se faire sur des réponses locales en lien avec Europe Écologie – Les Verts, d’autant plus à l’heure où le scénario de multiples victoires locales des écologistes s’imprègne dans l’opinion publique. Les jeunes devront apporter leur pierre à l’édifice à leur manière.» explique Maxime Carpentier, étudiant en urbanisme et nouveau co-secrétaire fédéral.
Nous avons besoin de tout le monde, de toutes les énergies, de toutes les créativités, et nous invitons la jeunesse à nous rejoindre, sur le terrain pour agir, et à nos côtés pour les municipales.
Liste élue au bureau exécutif fédéral des Jeunes Écologistes
- Maxime Carpentier – Co-secrétaire fédéral
- Claire Lejeune – Co-secrétaire fédérale
- Stéphane Pollet – Trésorier
- Alice Carret – Formation et Groupes locaux
- Grégoire Gaonach – Communication et numérique
- Ophélie Martins – International et Formation
- William Doré – Groupes locaux et Formation