Tout risque de se perdre

Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour s’interroger sur le sens et les conséquences possibles des restrictions de plus en plus fréquentes consécutives à la pandémie, le représentant de la République se croit obligé d’augmenter la fracture entre les vaccinés et les non vaccinés.

Franchement, ce n’est pas le rôle du Président en exercice que d’éviter de rassembler la Nation France.

Qu’il soit ou non en campagne ne justifie pas tout.

Le fait qu’il soit un être humain comme tout le monde doit, en public s’effacer par l’exigence de la fonction.

La relative jeunesse de l’intéressé ne peut excuser (lamentablement) la fougue de celui qui a la charge suprême.

Au-delà des réactions immédiates, offusquées de l’opposition dans sa quasi intégralité, il n’est pas certain que le terme « emmerder » soit approprié pour faire entendre raison à ceux qui pensent le contraire.

Jusqu’à preuve d’un retournement de situation, les réfractaires à la vaccination ont le droit de l’être puisqu’aucune obligation légale ne pèse sur eux.

Concernant celle du principe de précaution, de la solidarité commune, voire morale, elle ne peut qu’être individuelle, intime.

La Démocratie doit admettre la contradiction.

Si celle-ci est jugée inacceptable par les élus du peuple chargés de représenter ce peuple, doivent alors prendre leur responsabilité de voter une loi d’obligation.

Or, tout ce qui est fait actuellement, c’est de limiter les droits de chacun selon sa propre attitude à être, ne pas être, faire ou ne pas faire.

Il y aurait même des médecins qui penseraient que ce serait d’éthique que d’interdire l’accès des salles de réanimation aux non vaccinés sous réserve, bien entendu, de leur laisser le choix inique de signer une décharge de responsabilité, pour l’hôpital, et l’acceptation entière du refus de l’oxygénation par le patient victime de ses dérives.

Un pas de plus et l’on arrive tout droit à la traversée de la frontière entre la vraie Démocratie et le totalitarisme.

Ce qui n’est pas la FRANCE.

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