Tous dans le même bain
Oui, j’aime bien nos agriculteurs, pour leur travail, parce qu’il nous font manger, du moins produisent comme ils peuvent les produits pour nous nourrir.
Alors, j’apprécie vraiment les quelques libertés que le chef de l’intérieur leur laisse lorsque ces braves gens manifestent.
Bon, ce serait sympa qu’ils salissent moins, mais… Par contre, j’aime bien aussi mes salariés qui manifestent pour pouvoir acheter tout ces bons produits.
Alors, ce serait bien qu’ils soient, eux, logés à la même enseigne de la compréhension des hautes instances (hors casse(s) débile(s) bien évidemment).
Et que le chef de l’intérieur, qui se croit tout permis, empiétant sur les prérogatives de ses collègues gouvernementaux, arrête de taper sur les cheminots pour calmer sa déception de ne pouvoir en faire autant sur les agriculteurs.
Enfin, avec ces politiques, nous aurons compris, mais c’était déjà acquis depuis fort longtemps, qu’il vaut mieux avoir de fortes possibilités de blocage pour obtenir satisfaction que de demander poliment et démocratiquement raison.
Un autre qui n’aime la justice que si elle porte sur les autres.
Depuis quelques temps, le grand scénariste de la guerre contre les populations civiles, croyait dur comme fer en son scénario.
Pour lui, tout pour rester au pouvoir, tout pour les bombardements sans discernement contre les civils, se croyait à l’abri de la justice internationale – pour l’intérieur sa fonction le sauvegarde – notamment grâce au parapluie d’Outre Atlantique.
Perdu, la CPI (Cour Pénale Internationale) en a décidé autrement.
Elle ne se contente plus d’arraisonner les pays soi-disants non civilisés, mais a décidé de condamner le leader du gouvernement israélien.
Ainsi, peut-être est-ce que tout le monde comprendra qu’un crime de guerre reste un crime de guerre quel qu’en soit le responsable.
Et, comprenez bien que dans cette affaire ce n’est pas le peuple de ce pays qui est en cause, mais c’est bien celui qui se prend pour le grand inquisiteur…