
Il ne lui suffit pas de les mettre en face de leur (soi-disante) culpabilité. Il demande que soit fortement augmenté l’amende sur celui qui se fera prendre les doigts dans la confiture. Il est vrai que pour ce dernier, cela augmente forcément la dose. Mais, s’arrêtera-t-il pour autant ?
Ce système fait penser aux impôts. Seuls sont capables de payer ceux qui gagnent suffisamment sans échappatoire.
Ainsi, les ultras riches se diront que décidément dans cette France barbare tout augmente. Ils pourraient être même tentés d’acheter leur produit hors de nos frontières poreuses, un peu comme le font ceux qui y achètent leurs cigarettes pour échapper aux taxes.
Les autres, les pauvres, ne seront pas plus riches qu’avant. Ils ne pourront pas payer plus que précédemment une amende qui gardera son goût amer.
Mais, l’homme fort, chef de son état, a dit. Satisfait, il s’en retourne en son palais se relaxer. Il paraîtrait même, que c’est un chef de gang qui a soufflé, par voies et voix détournées, l’idée au ravi de la crèche. Et, il en a bien ri. Car lui, le sait très bien.
Tant que son business est en cours, il pourra continuer à se pavaner et aller dans les salons dorés se faire voir accompagnés des plus mondains.
En fait, il sait très bien que la vraie panique serait une légalisation du marché.
Certes, dans un premier temps, pas grand-chose ne changerait puisque les utilisateurs prendraient un certain temps pour aller se fournir ailleurs. Seules les petites mains ne seraient plus appeler à la rescousse.
Mais le chef s’en fout. Qu’elles aillent sur le trottoir d’en face s’occuper d’autres affaires à mettre en place.