Tant que ça se vend

Avec la guerre en cours et les médias en mal de remplir leur grille d’infos, l’on peut entendre différents propos qui ressortent des débats organisés comme des grands show de ce cirque humain.

Les politiques, les sachants, les consultants, les témoins, ont tous quelque chose à dire.

Et certains espèrent bien pouvoir souper à la table du grand soir.

Mais, si vous écoutez, ou plutôt décortiquez ce qui se dit, ce qui se voit, l’on a toute la panoplie des méfaits capitalistiques même si parfois ils prennent la forme de sociétés totalitaires, voire dictatoriales.

L’on a ainsi, la preuve formelle que les armes fabriquées, vendues à la planète entière dans une grande foire qui n’est pas que d’empoigne, servent à faire la guerre, servent à tuer.

Et pas que des soldats armés, mais surtout des civils qu’autrefois l’on appelait chair à canons.

Et la grande hypocrisie est de constater l’effarement des puissances boutiquières de voir leur clientèle se servir et utiliser le matos que naguère il leur a été cédée même si parfois c’était avec des pincettes tant ça puait le peu ragoutant.

Mais, évidemment, la leçon vaut aussi pour d’autres marchandises.

Alerte, il y aurait recrudescence des suicides chez les français.

Après interview des rescapés, des ceux qui ont flanché, il semblerait que ces derniers aient avancé leur projet de peur de manquer d’énergie pour plus tard.

Les Ukrainiens n’en font rien, leurs cousins de l’Est s’en chargent pour eux.

A L’Ouest rien de nouveau, le Vieux est ravi de l’augmentation du chiffre d’affaires de ces industries de guerre.

L’illuminé, en France, est parti sur le front pour débattre sauvagement avec la encore cheffe de l’extrême droite parricide, aimant toujours les chats et les beaux bobos mais pas tous les migrants.

Mais, ça ce sera une fois que la plaisanterie du premier tour sera passée.

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