Si l’on vous disait

Autant l’ensemble des de la couverture des risques est, dans sa grande généralité, entre les mains du privé, autant l’État se fait un devoir de se mêle des régimes de retraite de base.

Or, ceux-ci sont normalement paritaire.

C’est-à-dire que l’État ne devrait pas s’y inviter si ces régimes fonctionnent.

Et, si l’on veut bien se rappeler de la cagnotte sous le coude constituée, il y a quelques années par un ministre encore socialiste, les quelques 100 milliards de provisions devraient permettre aux partenaires sociaux de s’entendre que la suite à donner à cette affaire.

En effet, les montants à préserver pour le versement des pensions dépendent grandement de leurs origines.

Actuellement, la plus grande part est réglée directement par les entreprises, le reste par les salariés.

Mais, que l’on ne s’y trompe pas.

Pour un employeur, un budget global est alloué à chaque poste de travail, peut lui importe son affectation.

Pour lui, il s’agit soit de salaire direct, soit indirect.

Aussi, même si l’on acceptait l’augmentation d’un point de charge supplémentaire, le gentil patron ferait en sorte de retrouver ses billes à terme, notamment en s’évitant une revalorisation constante des salaires qu’il est bien obligé de verser.

Ensuite, les charges payées directement par le salarié lui-même peuvent être perçues comme un investissement sur son avenir.

Il est d’ailleurs amusant, si ce n’est pas sinistre, que certains à droite réclame encore l’institution d’un régime par capitalisation.

Mais, l’on aura compris qu’il s’agit de rendre l’être humain encore plus égoïste puisque cette fois-ci il n’épargnerait pas pour ses aînés, mais pour ses seuls beaux yeux.

Mais, n’oublions pas que c’est ce qui se passe avec les complémentaires ou tout au long de la vie professionnelle, des points sont accumulés en fonctions des sommes versées.

Toutefois, ce système reste paritaire ce qui ennuie bien des capitalistes sanguinaires.

Et pourquoi ne pas proposer, inventer, un système à la carte ? Compliqué ? Oui, mais l’administration est bourrée d’énarques avides de faire savoir leur savoir faire…

Quitter la version mobile