Il veut se représenter et choisi comme action « jeter l’huile sur le feu ».
Il se conduit comme un potentat calme^ment coincé dans ses dorures et fait (ré)apparaître ce qu’il a de pire en lui.
Il méprise ceux qui ne pensent pas comme lui sauf s’il peut les challenger pour les faire changer immédiatement d’avis.
Dire vouloir « emmerder les non vaccinés » est le refus de leur donner un droit à la différence.
Pourquoi pas si celle-ci est mortelle pour les autres.
Mais alors pourquoi ne pas aller jusqu’au du principe et rendre la vaccination obligatoire ? Sans doute parce qu’il ne pourrait pas rallier les gens de son camp puisque même l’opposition est largement d’accord avec ladite.
Il aurait alors une occasion de moins pour diviser les français.
Mieux vaut rester dans le vague et voir les conséquences de la marée.
Qu’un candidat lambda se laisse aller à une telle stratégie de jeu de Go plus ou moins éloigné peut s’accepter.
Mais qu’un Président agisse ainsi, même pour rester, ne donne pas envie de traverser pour le rejoindre sur l’autre trottoir.
Quand on est élu à ce niveau l’on se doit d’éviter tout clivage.
Pour ma part, un des nombreux exemples que j’ai me dit que ni l’administration, surtout via la Sécurité Sociale, ni le privé pour les médecins libéraux, n’ont joué le jeu – mais je doute qu’il s’agisse d’un jeu.
Ainsi une personne atteinte de pathologie dite comorbidité est connue de la Sécurité Sociale, de son médecin traitant et le cas échéant de l’hôpital le suivant.
Or deux d’entre d’elles que je connais bien pour faire l’exemple non jamais été contactées pour la 1er, deuxième et troisième dose.
A chaque fois, il leur a fallu affronter le mur du silence sur le comment faire devant le surbooking de la plate-forme chargée des plannings ou l’absence de stock chez le traitant.