Mais, comme la précisé Christine Lagarde (la présidente de la Banque centrale européenne), invitée sur BFMTV et BFM Business, dimanche dernier, « … Les cryptoactifs, ce n’est pas une monnaie. C’est un actif hautement spéculatif ».
Effectivement, il manque au Bitcoin et autres, la stabilité obligatoire pour être utilisé comme monnaie d’échange dans une transaction.
Il est possible de s’entendre sur un prix en Euros, Dollars ou autre monnaie, parce que ces monnaies sont stables, régit par des normes, elles ne peuvent pas fluctuer l’importe comment. Un krach est toujours possible mais exceptionnelle, dans le monde occidental, il faut remonter au jeudi noir en 1929.
Avec les monnaies reconnues comme telles, un particulier peut signer une promesse de vente ou d’achat d’un bien immobilier, en sachant, qu’il va s’écouler 3 mois avant la signature finale de la transaction, une entreprise peut signer un contrat sur le long terme, …. parceque les devises sont stables.
Comment imaginer de signer une promesse d’achat de Bitcoins ? Que vaudra le Bitcoin dans 3 mois ? la moitié, le double, 10 fois plus, … c’est n’importe quoi !
N’ayant aucune stabilité, le Bitcoin et autre ne sont que des placements spéculatifs à très haut risque, et le mot « cryptomonnaie » est trompeur, l’expression utilisée par Madame Lagarde de « cryptoactifs » correspond à la réalité.
Le Bitcoin est un placement financier, probablement (avec les autres cryptos) le placement financier le plus risqué qui puisse exister.
Il existera peut-être – un jour – des cryptos qui seront stables et dont les fluctuations seront sous contrôles, alors elles pourront prendre la dénomination de « cryptomonnaie », ce n’est pas le cas des cryptos actuelles.
