Qu’est-qu’il a mon poisson ?

Cru ou frais, en matière de poissons, il faut savoir choisir.

Pourtant, je ne m’arrache pas de mon lit chaque de marché hebdomadaire pour aller batailler ma place devant l’étal de mon poissonnier préféré.

A priori, il n’est pas que le mien.

Mais, l’attente vaut son jus.

Il s’agit, heureux veinards que nous sommes de savoir privilégier l’excellence de la dernière criée normande qui ne soit pas de Rungis.

Alors, moi qui aime tant le poisson si possible ou alors mariné voir cuir mais juste à fleur d’arêtes, surtout pas plus, pourquoi devrais-je prendre tant de peine pour faire un choix autre que celui du poisson que je vais déguster ?

Et, pourtant, le chef de mon restaurant préféré dont j’aime tant le manger, le à boire n’est pas de chez lui, mais il en trouve à dégotter, me le répète sans arrêt.

Si vous voulez manger cru votre poisson, il vous faut tout d’abord le congeler durant les 7 jours que font la semaine d’après votre achat.

Sinon, c’est à vos risques et périls d’être fortement intoxiqué.

Et, je vous assure qu’il ne serine pas cet air pour obliger à déjeuner et dîner chez lui ! Ceci dit vous passeriez un bon petit quart d’heure, par plat de service je vous rassure.

D’ailleurs, j’avoue avoir manger chez lui un de ces petits maquereaux marinés dont vous me donnerez de ses nouvelles si jamais vous passez par là.

Et, comme c’était l’entrée, il y en avait deux pour un prix doux forçant à la discussion.

Mais, je vous informe que les faire soi-même est d’une autre efficacité mais de régalade tout de même.

Sur un étal d’autre marché, cette fois en direct d’un circuit court de poissonnier, nous nous sommes servis de maquereau fumé à l’Espelette.

Je n’en ai rien dit à personne pour pouvoir me les goinfrer comme jamais.

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