Quelle sinécure !

Il est vrai qu’évaluer la fortune des très riches est précaire puisque, majoritairement, elle dépend des valeurs boursières qui ne cessent de varier pratiquement chaque seconde parcouru dans le temps.

Par ailleurs, dire que gagner plus de 3 500€ mensuel (revenu disponible tout de même) c’est être riche, il n’y a que ceux qui touche 1 500€/mois pour l’affirmer.

D’ailleurs les soi-disant fortunés estiment quant à eux que l’on est riche à partir de 5 000€.

Gageons que ceux qui gagnent cette somme pensent autrement.

Et, sans doute, notre premier de classe pense-t-il que tout ceux qui ne gagnent pas comme lui sont de tristes pauvres.

Avoir une fortune en valeurs mobilières, voire immobilière, peut-elle être vraiment synonyme de richesse ? Ne devrait-on pas plutôt évaluer celle-ci à l’aune des revenus réels créés et réellement disponible pour faire la distinction ?

Ou, alors, tout simplement, considérer que celui qui ne compte pas, est suffisamment riche pour lui-même ?

Mais, tout de même, lorsque l’on constate que que le revenu disponible des ménages baisse de 0,4 % en 2022 alors que la fortune de ceux qui ont plus de 223 millions augmente de 16,7 % pose question.

Dans ce dernier montant, une certaine somme doit bien être disponible pour vivre.

Surtout si l’on considère que celle-ci est établie après une année de vie.

Et, Surtout si l’on accepte de regarder le pourcentage d’impôts payé réellement par chacun.

Mais, ces fortunés prennent la plume pour crier au désastre des inégalités montantes.

C’est bouleversant, d’autant plus que si l’on considère que ces écrits pieux l’ont été avant les embrasements dans les banlieues ; riches et jeunes des banlieues, même combat ? C’est embarrassant, l’on constate que 283 000 personnes ont quitté la région Île de France – soit plus 25 % qu’en 2019.

Mais, les immeubles, eux restent et la pollution n’a pas diminué ? Remarquez à ce rythme, il fera bientôt bon de vivre dans cette région qui ne sera plus centrale.

Quitter la version mobile