En effet, une neuve, ou pas, électrique a un bilan carbone si élevé qu’il vous faudrait faire au minimum 100 000km avec une équipée d’un petit moteur et construite en France.
Si, en plus, vous choisissez la moins chère, donc importée d’ailleurs, c’est à peu près le double qu’il vous faudra conquérir.
Vous ne serez pas seul car c’est le lot, voire plus, pour les grosses batteries embarquées.
De toutes façons, ces dernières sont bien trop chères même si nos dépités ont fait savoir leur désaccord de la baisse des aides à l’énergie propre voulue par le gouvernement.
De plus, il est fortement probable que cette mesure soit révisée par les sénateurs qui dorment au volant et/ou un bon vieux 49/3 qui claque bien dans une démocratie vivante.
Le problème avec l’essence, ou pire le fuel, c’est la dépense en carbone qui ne vous permettra plus d’aller dans certains centre-villes voire tout autour dans un diamètre laissé à la disposition des élus locaux, départementaux et régionaux.
N’en jetez plus, la coupe est pleine.
Mais, si votre véhicule consomme l’essence, un moyen de moins polluer, de payer encore moins cher à la pompe existe.
C’était cher.
Toutefois, chez un garagiste qui n’est pas que des hauts de France, une promo important vous permet de rouler à l’éthanol.
Le boîtier installé sera bon pour votre portefeuille et meilleur pour l’air ambiant.
Toutefois, attention, les trop fameuses ZFE n’ont pas prévu le coup, vous ne pourrez en conséquence pas vous y rendre si votre vignette éco dépasse le chiffre 2.
Et, de plus, pour rentabiliser l’opération, il vous faudra faire avec 15 000km.
Tant pis pour les petits rouleurs, ils attendrons plus longtemps.
A moins que leur 4 roues soit éligible au rétrofit.
Mais c’est une autre histoire plus chère à l’allumage.