Que sera demain ?

Sur un grand, peut-être le plus grand, réseau social, je n’avais plus accès à certaines statistiques personnelles de retour de pages.

Après un grand désarroi, j’ai cru comprendre le phénomène.

J’avais installé sur mon navigateur un trackeur de méchancetés et un dénonciateur de mouchard.

Le social n’aime vraiment pas cette atteinte à sa liberté de faire ce qu’il entend.

Je le sais puisque j’ai dit à ces deux merveilleux plugins efficaces de laisser tomber ces pages.

Et, comme par pur hasard, tout est redevenu normal.

C’est-à-dire comme avant.

Cela aurait été sympa de prévenir de ce qui ne plaisait pas.

Plutôt que de laisser l’initiative à l’utilisateur de trouver le couac.

Mais cela va de pair avec les produits trop vite finis pour aller à la vente.

C’est aux acheteurs de faire les frais de tests réels non effectués grandeur nature.

Les temps changent.

Tout revient.

Aujourd’hui faire l’économie de tout est noble, de saison même.

Alors qu’hier celui qui faisait était tout simplement le radin que l’on fuyait.

Celui qui évité la dépense.

Sort du resto avec sa petite box de manger pour soi seul, n’a plus la honte.

Sa sortie est acclamée même si sous le bras il emporte un 1/2 vin entamé.

Mais à y regarder de plus près, l’on ne voit pas trop ce qu’il y a à gagner pour la collectivité.

Ce geste n’empêche pas de consommer puisque pour le faire il faut avoir produit.

Pas sûr que dame Terre en sorte gagnante.

A propos, le nouveau gouvernement qui ne sera pas comme avant est attendu avec impatience.

Il devrait se découvrir d’ici le muguet arrivé.

Sera-t-il dans son premier temps d’écologie à fleurir ? S’il l’est, ce sera pour aller cueillir les écologistes verts de rage de leur tout petit score à faire appel aux dons de sauvetage.

Mais après les législatives ?

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