Face à ce constat, PimpUp, start-up fondée en 2021 par Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco, a choisi d’agir à la source en revalorisant ces produits mis de côté. Leur solution : proposer des paniers de fruits et légumes frais et de saison, à prix réduit, tout en soutenant les producteurs.
Avec 2025 désignée comme l’année antigaspi, PimpUp ambitionne d’accentuer son impact en facilitant l’accès à une alimentation plus responsable et en réduisant le gaspillage à grande échelle.
Des paniers antigaspi accessibles à tous
Le concept de PimpUp repose sur la création de paniers personnalisables, composés de produits 100 % français, souvent issus de circuits courts, et proposés à un tarif 30 % inférieur aux prix standards.
Voici un aperçu de leur gamme :
- Petit Légumes (8,90 € – 2,5 kg) : idéal pour des plats équilibrés au quotidien.
- Petit Fruits (9,90 € – 2,2 kg) : parfait pour les amateurs de fruits à croquer.
- Essentiel (12,50 € – 3,5 kg) : un mélange varié de fruits et légumes.
- Gourmand (16,50 € – 5 kg) : conçu pour les cuisiniers en quête de créativité.
- Familial (23,50 € – 7 kg) : une solution complète pour une famille.
- Maxi Fruits ou Maxi Légumes (14,50 € chacun) : pour ceux qui veulent maximiser leurs apports en produits frais.
Grâce à un abonnement flexible, les clients peuvent ajuster la taille du panier, ajouter des produits supplémentaires ou suspendre temporairement leur commande en cas d’absence.
Plus qu’un panier : une véritable approche antigaspi en cuisine
PimpUp ne se contente pas de proposer des produits : l’entreprise accompagne également les consommateurs dans leur démarche antigaspi grâce à des recettes créatives et économiques.
Parmi les inspirations proposées sur leur site :
- Dhal de courge et lentilles : un plat réconfortant qui permet d’utiliser des courges abîmées.
- Céleri-rave façon aligot : une alternative légère et savoureuse à l’aligot traditionnel.
- Gâteau à la compote de pomme : une excellente façon de donner une seconde vie aux pommes trop mûres.
Ces recettes, organisées par saison et enrichies d’astuces antigaspi, aident à réduire le gaspillage tout en valorisant chaque produit.
Un modèle économique vertueux et solidaire
Depuis sa création, PimpUp a déjà permis de sauver plus de 500 tonnes de nourriture, évitant ainsi un gaspillage inutile et préservant l’équivalent de 100 millions de litres d’eau. Mais l’impact ne s’arrête pas là : en collaborant directement avec les producteurs, la start-up leur a déjà reversé 600 000 euros, offrant une source de revenu alternative pour leurs surplus.
Avec une levée de fonds de 1,7 million d’euros en 2024, PimpUp ambitionne de s’étendre à l’échelle nationale et européenne :
- 2025 : Expansion vers le sud de la France et diversification des produits.
- 2026 : Déploiement dans les grandes métropoles du nord, dont Paris.
- 2027 : Expansion à l’échelle européenne.
L’objectif ultime ? Sauver 1 million de tonnes de nourriture d’ici les prochaines années.
Une initiative portée par des entrepreneures engagées
Derrière cette success story, deux femmes visionnaires : Anaïs Lacombe et Manon Pagnucco, ingénieures de formation, animées par la volonté de transformer les pratiques de consommation et de promouvoir une alimentation plus durable.
« Nous redonnons de la valeur à une production qui existe déjà, sans être moralisateurs ! », explique Anaïs Lacombe. Leur approche combine écologie, accessibilité et flexibilité, sans renoncer à la qualité et au plaisir de bien manger.
PimpUp s’impose ainsi comme un acteur clé de la lutte contre le gaspillage alimentaire, en offrant une solution concrète, accessible et bénéfique à la fois pour les consommateurs, les producteurs et la planète.
Une révolution antigaspi en marche
Avec une approche innovante et pragmatique, PimpUp prouve qu’il est possible de réconcilier responsabilité et accessibilité. En valorisant des aliments destinés à être jetés, en soutenant les producteurs et en encourageant une consommation plus consciente, la start-up ouvre la voie vers une alimentation durable et solidaire.
En 2025, pourquoi ne pas faire de la lutte contre le gaspillage alimentaire une bonne résolution durable ?
