Alors même que le nombre de personnes vivant ou ayant vécu l’épreuve du cancer ne cesse d’augmenter, les chiffres concernant l’emploi sont effrayants :
- 1 personne sur 3 en emploi au moment du diagnostic de cancer ne travaille plus 2 ans après (Statistiques issues de l’enquête VICAN 2 sur les conditions de vie deux ans après un cancer, réalisée par l’INCA en partenariat avec l’Inserm et les 3 principaux régimes d’assurances maladies)
- 1 personne sur 3 au chômage retrouve un emploi dans les deux ans suivants le diagnostic
- 92% des personnes ayant perdu leur emploi, l’ont perdu dans les 15 mois suivant le diagnostic
« Notre groupe emploie 250 salariés dont 80% de femmes, j’avais à cœur de mettre en œuvre des actions concrètes pour les personnes touchées par la maladie. Puisque la science progresse, le monde professionnel doit l’accompagner, apprendre à travailler avec des malades et jouer son rôle en matière de prévention » explique Isabelle Guyomarch, fondatrice du Laboratoire Ozalys.
Ozalys : entreprise labellisée Cancer@Work
Convaincue que conserver une activité professionnelle, pendant et après des parcours de soins souvent très longs, est essentiel mais que des aménagements sont nécessaires, Isabelle Guyomarch a mis l’Humain au centre de sa stratégie d’entreprise, et développé des dispositifs favorisant l’employabilité des malades et leur inclusion au sein de l’entreprise. Son groupe est membre de Cancer@Work, premier club d’entreprises dédié au sujet du cancer et de la maladie au travail.
Préserver la vie sociale et la vie professionnelle des personnes malades
Avec son atelier novateur, « la bulle », où le management et le travail sont adaptés, Ozalys permet à ses salariés de conserver et reprendre leur activité professionnelle pendant et après l’épreuve du cancer.
Réduire les facteurs de risque environnementaux de cancer
Le travail de nuit posté entraîne une perturbation du rythme circadien. Il est aujourd’hui classé par le Centre International de Recherche sur le Cancer comme facteur de risque probable de cancer (CIRC- vol-124-cancérogénicité du travail de nuit post), notamment du sein.
Le recours au travail de nuit dans l’industrie ne peut donc être banalisé. Ozalys, entreprise sociétale, s’interdit le travail de nuit y compris pour motif économique.
Isabelle Guyomarch, cancer-survivor et entrepreneure audacieuse
Après un parcours de plus de 20 ans dans l’industrie pharmaceutique, elle est à la tête d’un groupe industriel cosmétique français lors de la survenue, à 45 ans, d’un cancer du sein agressif stade 3. Trois ans plus tard, Isabelle Guyomarch lance Ozalys, gamme dermo-cosmétique unique et innovante.
Depuis, elle multiplie les engagements pour aider les femmes à se relever de l’épreuve du cancer.
Son histoire, Isabelle Guyomarch la raconte dans son livre Combattante (édition Cherche Midi, 2019). Elle y livre sa vie, parle de féminité ou encore de la considération des femmes malades sur leur lieu de travail, pour en éclairer d’autres et libérer la parole sur les cancers féminins.
A propos d’Ozalys
À des moments de vie essentiels, le corps des femmes se révèle plus vulnérable. La sensibilité hormonale au moment de la puberté, de la grossesse, de la ménopause et du cancer, bouleverse la vie des femmes. Une vie dont Ozalys s’engage à prendre soin depuis sa création en 2017. Appuyée sur une charte de formulation unique et innovante, la marque dermo-cosmétique de haute conception, engagée pour la santé, a été récompensée par 8 prix d’excellence. Les 10 produits d’hygiène et de soin, pensés pour les peaux et muqueuses les plus fragiles, sont certifiés et validés chez la femme enceinte et allaitante.
Pour la vie, Ozalys est l’alliée des femmes.
