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Outre marin, autre histoire

Alors qu’un territoire dit d’Outre-mer, fâcheux lorsque l’on sait qu’en tant qu’île, il est de pleine mer, avait la possibilité de gagner son indépendance, il en a acté autrement.

Et, vu les chiffres des suffrages exprimés ou non, l’abstinence des indépendantistes n’a rien changé à l’affaire.

Cette île restera attachée à la France façon lointaine.

Mais, si l’on regarde bien les soulèvements ayant eu lieu dans ces régions françaises, l’on ne peut qu’être bouleversé par une similitude d’avec ce qui s’était passé sur le territoire métropolitain.

Hier, la sortie de révolte avait pour détonateur une taxe de trop ayant créé les gilets jaunes, aujourd’hui d’un très court passé, les territoires d’ailleurs se sont enflammés d’une obligation sanitaire qu’ils jugeaient incompréhensibles.

Mais, à y regarder de plus près, force est de constater que la revendication de base vient d’un mal être beaucoup plus installé.

Celui que l’état dit souverain ne tient pas compte de ses sujets citoyens.

Tout est décidé par le haut du centre de la capitale parisienne.

Et ce n’est pas les velléités de décentralisation qui ont pu résoudre quoi que ce soit.

Sinon mettre de la poudre dans les yeux en installant dans les régions des émissaires du pouvoir central sans véritable savoir du local malgré leurs bonnes notes au sortir de la botte des grandes écoles de la République française.

L’insensé est de vouloir que partout s’installe le pain au chocolat alors qu’il peut très bien être de chocolatine tout en étant aussi appréciable voire meilleur selon l’artisan boulanger du coin en cause.

Dans les faits, il serait temps que les gens du pouvoir central nécessaire pour la collectivité accepte sincèrement que l’application des décisions prises le soit par les gens nés quelque part de la-bas, voire leur permettre d’en modifier les contours pour mieux les adapter dans le sens de la compréhension des riverains.

Et ce n’est pas forcément l’arrivée forcée de l’égérie guyanaise qui y changera quelque chose.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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