La Loire est un des derniers fleuves sauvages en Europe, très différent des autres comme la Seine où à Paris elle coule entre 2 murs de pierres. La Loire, à Orléans, est très large, sa hauteur et sa largeur varient énormément d’une saison à l’autre.
L’été le niveau est bas, mis on atteint cette année un (mauvais) record, en discutant avec des anciens d’Orléans, du jamais vue à ce point.
En dehors d’un semblant de petite rivière sur la rive droite (mais une rivière très étroite et avec une faible profondeur, on voit le fond de ce qu’il reste de ce fleuve) la Loire à Orléans est – comme on peut le constater sur l’une des photos – un simple marécage sablonneux.
Ce n’est pas avec ce peu d’eau que les centrales nucléaires en bord de Loire (Belleville, Chinon, Dampierre et Saint-Laurent-des-Eaux) vont pouvoir fonctionner en utilisant l’eau du fleuve pour leurs systèmes de refroidissement.
En parallèle du fleuve à Orléans se jette le canal (qui servait par le passé au transport de marchandises), enfin pour le moment le canal est totalement à sec (visible sur l’un des photos).
Bien entendu cette situation ne va pas perdurer, l’automne et ses pluies finiront bien par arriver, la Loire redeviendra un fleuve et le canal ne sera plus à sec.
Mais c’est tout de même impressionnant de voir un fleuve aussi large, aussi majestueux, se transformer en marécage.