Tenez, étant complètement libre de faire, que croyez-vous que le vacancier fasse ? Il reluque, en douce pour ne pas se faire voir, voire remarquer, la météo du coin qu’il a provisoirement investi.
A propos, cette personne, qui peut être de tout genre, même ne pas en avoir ce qui fait genre mode, ne cesse de s’étonner que les commerces du coin ne cessent de prétendre à leur fermeture hebdomadaire alors qu’il se dit prêt à consommer.
Si c’est pour retrouver ses habitudes quotidiennes, ce n’est vraiment pas la peine d’aller si loin de Compostelle.
Et la météo, me direz-vous ? Justement, c’est ce qui le sort de l’ordinaire.
Un goût exquis de maîtriser le temps alors que dans la vie à gagner son pain, ce sont les autres qui sont maître de son temps.
La météo est bonne ? Je sors en bon touriste à tout voir.
La météo est mauvaise ? Je sors car le touriste qu’il est ne veut pas perdre un cent de poussière mouillée.
La météo est on ne sait pas trop ? Alors on fait comme-ci.
Les vacances c’est pour voir le soleil, alors on fait avec.
Mais, vraiment, le plus drôle est de faire le bilan de fin de journée.
Non pas de ce que l’on a vu.
Car en jetant ses photos directement sur sa page de réseau social, l’on a fait baver les cigales qui ont trop dépensé pour se payer son voyage d’été.
Et puis, comme dirait l’autre, c’est vu alors passons à autre chose.
Non, le véritable événement journalier, qui à ce titre revient tout le temps sur toutes les lèvres, est que la météo s’est une fois encore de plus trompée dans toute ses largeurs de colonne.
Espérons que pour demain, elle aura appris de son savoir car ce dernier se nourrit de ses erreurs passées.