Les réseaux sociaux ont considérablement changé notre vie depuis l’ascension de Facebook. Si la plupart des Français se souviennent de l’époque où Twitter, YouTube ou encore Instagram n’existaient pas, certaines générations sont nées avec l’émergence d’Internet et des réseaux sociaux. Pour autant, ces générations pourraient connaître une nouvelle évolution de l’Internet et des réseaux sociaux. Le groupe qui en possède le plus, anciennement nommé Facebook, a changé son nom pour illustrer cette nouvelle tendance vers laquelle Mark Zuckerberg veut tendre. Son groupe est désormais nommé Meta, pour « metaverse ». Le métavers est un monde virtuel persistant dans lequel les individus peuvent se plonger littéralement grâce à la technologie de la réalité virtuelle.
Pourquoi le groupe Meta croit en cette nouvelle forme de réseau social et quel est le potentiel de son métavers « Horizon Worlds » ? Éléments de réponse.
La réalité virtuelle et la réalité augmentée sur le bon chemin
Pour développer les technologies nécessaires à la création de ces mondes numériques, on peut compter sur l’industrie du jeu vidéo. Ce sont en effet les joueurs qui expérimentent depuis déjà des années les instruments comme le casque de réalité virtuelle, ou encore le smartphone pour la réalité augmentée. De ce fait, les chercheurs et les développeurs ont déjà une base concrète sur laquelle travailler pour améliorer et optimiser les instruments permettant de plonger dans la réalité virtuelle.
Les générations de casques s’enchaînent pour le moment surtout pour jouer à des jeux vidéo sur de puissants ordinateurs. Pour autant, le métavers de Meta Horizon Worlds est bel et bien en service et il est possible de s’y connecter dès à présent. Pour le moment, les curieux viennent voir ce fameux monde numérique que certains observateurs désignent comme le futur d’Internet. Mais rien de bluffant pour le moment. Les graphismes pourraient passer pour archaïque face aux consoles de nouvelle génération et le métavers Horizon Worlds n’est pas si peuplé, avec des mondes créés par les utilisateurs sont très vides. Pouvoir communiquer avec les autres dans un monde virtuel peut être sympathique, mais n’annonce rien de révolutionnaire.
C’est que les métavers ne sont encore qu’en phase de test et n’ont pas dévoilé tout leur potentiel, qui est gigantesque.
Le métavers, plus qu’un réseau social, un nouveau monde
Si l’on est encore loin d’avoir un monde virtuel persistant aussi bluffant que dans le film Ready Player One de Steven Spielberg, les applications et les possibilités dans le métavers sont pratiquement infinies. De par l’immersion, déjà, qui est une donnée très importante. Ainsi, en étant plongé entièrement dans un monde virtuel, vous pourrez parler avec vos proches vivant à des milliers de kilomètres comme si vous étiez face à face. Plus encore, vous pourrez vous balader ou faire du shopping dans les boutiques du métavers. Celles-ci pourront vendre des articles virtuels pour votre avatar ou bien modéliser des articles que vous recevrez chez vous.
En somme, vous pourrez commander comme sur Amazon à une différence près. Vous pourrez voir le produit en trois dimensions, sous toutes ses coutures grâce à la réalité virtuelle. Plus encore, grâce aux gants haptiques qui simulent le sens du toucher, vous pourrez sentir la matière de cet objet pourtant virtuel. Les boutiques étant des entités numériques pourront s’adapter en quelques secondes à chaque utilisateur en proposant des articles selon l’historique du client pour se rapprocher au maximum de ses goûts. Des concerts pourront être organisés dans les métavers, permettant aux personnes de survoler la scène, se mettre à la place du chanteur ou d’un musicien.
Les matchs de sport pourront être vécus au lieu de la pelouse ou du terrain comme nous pourrons plonger dans n’importe quelle partie d’un streamer célèbre pour évoluer avec son personnage dans le monde virtuel du jeu.
Les étudiants pourront suivre des cours dans plusieurs universités situées sur différents continents dans la même journée. Le tout, en pouvant poser des questions à leurs professeurs et dans un amphithéâtre virtuel.
Les applications sont tout simplement innombrables, sans même parler de la réalité augmentée qui pourra faire émerger ces métavers dans notre réel pour discuter avec un ami sur un banc, le voyant à côté de vous derrière vos lunettes de réalité augmentée alors qu’il sera chez lui par exemple.
Un futur numérique qui peut poser question, notamment au vu de son impact écologique, mais qui semble inévitable au vu de l’importance d’Internet et des réseaux sociaux dans le monde aujourd’hui.